Comme je ne peux pas aller au cinéma (pour le moment), je continue de revoir certains films que j’aime et dont je ne me lasse pas. C’était déjà le cas pour Lolita Malgré Moi, I Know Who Killed Me, Crossroads et Glitter. Et c’est également le cas pour Anastasia, qui est l’un de mes films d’animation favoris (derrière La Petite Sirène, bien sûr). C’est un long-métrage que je connais par cœur à force de l’avoir regardé encore et encore. En plus de connaître (presque) toutes les chansons de la bande originale sur le bout des doigts !
Lorsque j’ai revu Anastasia de Don Bluth et Gary Goldman cet été, j’ai replongé 23 ans en arrière. En effet, à l’époque de sa sortie, j’avais supplié ma maman de m’emmener le voir au cinéma. Et lorsque le film est sorti en VHS, j’étais tellement heureux de pouvoir le regarder chez moi (je l’ai d’ailleurs montré à tous les membres de ma famille !). On m’avait aussi offert la bande originale, que j’ai évidemment écoutée en boucle depuis. Donc, oui, je suis un grand fan d’Anastasia.
Même si le film souffre de défauts, notamment en ce qui concerne l’animation de ses personnages, pour moi c’est un très beau conte de fées dans la plus pure tradition disneyenne. Car oui, à l’époque, le studio Fox Animation Studios (filiale de la 20th Century Fox) avait pour ambition de rivaliser avec le studio aux grandes oreilles, en montrant qu’eux aussi pouvaient réaliser de beaux films d’animation. Il faut dire qu’ils s’en sortent bien dans l’ensemble. Par ailleurs, je trouve les décors vraiment soignés et l’hommage à la culture française dans le tableau Paris, tu nous ouvres ton cœur est un régal pour les yeux. Cette production de la Fox n’a donc clairement pas à rougir à ce niveau-là, même si techniquement, Anastasia est désormais un film Disney.
L’histoire est toujours aussi plaisante à suivre. Bon, dès le début, on comprend et on sait qu’Anya n’est autre qu’Anastasia. Mais c’est intéressant de voir comment elle va retrouver son identité. De plus, j’aime toujours autant cette héroïne : elle est forte et ne se laisse pas faire (il y a 20-30 ans, les personnages féminins étaient déjà féministes en soi). J’aime également beaucoup le duo qu’elle forme avec Dimitri : ils ne supportent pas, puis ils s’attachent et enfin, ils finissent par s’avouer mutuellement qu’ils s’aiment. Mon attachement aux personnages est aidé par le doublage français, qui réunit de grands comédiens :
- Céline Monssarat (la voix de Julia Roberts, Dory dans Le Monde de Nemo et Le Monde de Dory) ;
- Emmanuel Curtil (Le Roi Lion, la voix de Jim Carrey) ;
- Richard Darbois (la voix off de NRJ et la voix d’Harrison Ford) ;
- Lucie Dolène (l’ancienne voix de Blanche-Neige et de Madame Samovar) ;
- Barbara Tissier (la voix de Cameron Diaz, Princesse Sarah, Jessy dans Toy Story).
Enfin, la bande originale a très bien vieilli. Là encore, on sent l’influence disneyenne dans chacun des titres, des paroles à la mélodie. On a ainsi droit à :
- La chanson d’ouverture façon « chorale » (comme dans La Belle et la Bête et Pocahontas) ;
- Les chansons solos interprétées par l’héroïne (comme dans tous les films de princesse) ;
- Les titres réinterprétés pour le générique de fin (comme dans les films Disney de l’époque).
Sans oublier les musiques instrumentales, qui s’intègrent parfaitement au film. Ma favorite reste d’ailleurs En parlant de Sophie.
Pour conclure, je le redis et le répète : Anastasia est un chef-d’œuvre du cinéma d’animation. Il mérite son succès au Box-Office (à l’époque) et son statut de film culte acquis au fil du temps. Je ne me lasserai jamais de le revoir. C’est d’ailleurs dans ces moments-là que je regrette le cinéma d’Hollywood « d’antan », celui qui osait et qui ne faisait pas que des remakes à foison sous fond de woke bien-pensant. Et si vous n’avez pas encore vu le film de Don Bluth et Gary Goldman, je vous encourage vivement à le regarder. Et je vous dirais même de le faire découvrir à vos enfants, si vous en avez !
Et vous, quel est votre avis sur le film Anastasia ? N’hésitez pas à me donner votre avis en me laissant un commentaire !