Bonjour tout le monde ! Après mon article sur Il suffit d’un ourson à la guimauve, je vous parle de deux romans que j’ai adorés récemment : Le Journal de Carrie et Summer and the City. Écrits par Candace Bushnell, ils forment tous deux une saga préquelle à Sex & The City. Si vous me lisez régulièrement sur le blog, vous savez que j’adore la série de Darren Star. J’avais également parlé du deuxième film sorti en 2010, pas en termes élogieux cependant. Bref, ces deux livres ne pouvaient que me plaire. Et je n’ai pas été déçu !
En fait, je savais un peu à quoi m’attendre, pour le premier roman en tout cas (Le Journal de Carrie). J’avais déjà regardé la série du même nom en 2012-2013, que j’avais bien aimé par ailleurs, même si l’ensemble était très niais. La série est ainsi fidèle au roman, des péripéties aux personnages en passant par le cadre de vie. Il me semble tout de même avoir noté quelques différences entre les deux supports. Cela étant dit, je ne me souviens plus trop de la série, donc ma lecture n’a pas été gênante à ce niveau-là. Et ça ne m’a pas empêché de dévorer ces deux bouquins en un rien de temps.
Ce qui m’a le plus agréablement surpris, à la fois dans Le Journal de Carrie et Summer and the City, c’est leur cynisme ambiant. En effet, le personnage de Carrie Bradshaw (qui est la narratrice) a beaucoup d’humour. Ça m’a rappelé ses réflexions sur la vie amoureuse et le sexe dans la série. On retrouve d’ailleurs ces aspects sociologiques tout au long des deux romans (surtout dans Summer and the City, puisqu’elle y rencontrera Samantha, Miranda et, plus tard, Charlotte). Canda Bushnell est donc restée fidèle à l’esprit de Sex and the City (la série), bien qu’on note des différences entre celle-ci et les deux bouquins. De plus, elle y instaure un côté frais et innocent, étant donné l’âge de son héroïne (17 ans) et du cadre dans lequel elle évolue (le lycée, puis le stage d’été à New York).
Outre l’humour omniprésent, les bouquins m’ont fait ressentir plein d’émotions, de la colère, de la tristesse et de la fierté. L’autrice aborde aussi la question du féminisme et sachant que l’histoire se passe à la fin des années 80, c’est assez révolutionnaire pour l’époque. Dès le départ, on sent que Carrie n’a pas la langue dans sa poche et qu’elle ne se laisse pas faire. Néanmoins, ça ne l’empêche pas déjà de sortir avec des mecs toxiques (Sebastian Kydd, puis Bernard Singer). Et de s’entourer d’amies toxiques (notamment Lali et Maggie — personnage véritablement détestable qui n’a rien pour lui, si ce n’est de l’égocentrisme et beaucoup de casseroles qu’il traîne derrière lui).
Enfin, si dans la série Sex & The City, Carrie est assez détestable et conne, ici je l’ai trouvée très attachante. Certes, elle a des défauts — elle se remet pas mal en question. Mais personnellement, je n’ai pas trouvé qu’elle ne pensait qu’à elle et qu’elle délaissait ses amis. On sent qu’elle veut bien faire, souvent trop, et qu’elle assume la responsabilité des erreurs de son entourage (alors qu’elle ne devrait pas). Et puis, j’aime la manière dont elle parvient à se relever après ses échecs (cf. le « fiasco » de sa première vraie œuvre littéraire).
Pour conclure, ces deux lectures m’ont beaucoup pour leur légèreté, leur fraicheur et leur modernité. En tant que fan de Sex and the City, ces romans sont un must. Et si, vous aussi, vous adorez cet univers, Le Journal de Carrie et Summer and the City ne pourront que vous plaire.
Et vous, avez-vous lu ces deux bouquins ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à me laisser un commentaire pour m’en parler !
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