[LIVRE] Aurore Chatras, Il suffit d’un ourson à la guimauve

Bonjour tout le monde ! Voici mon premier article littéraire sur le blog cette année : mon avis sur le joli roman qu’est Il suffit d’un ourson à la guimauve de l’autrice Aurore Chatras. Ce livre conte l’histoire de Bertille, une trentenaire qui ne s’ouvre pas aux autres de peur de souffrir. Un jour, contrainte de déménager, elle va s’ouvrir malgré elle à son voisinage et, sans le savoir, les aider à traverser des épreuves difficiles… Voici donc ce que j’ai pensé de cette histoire belle et triste.

Eh bien, j’ai beaucoup aimé me plonger dans la vie très rangée et millimétrée de Bertille. Pourtant, ce personnage a eu tendance à m’agacer. En effet, je ne comprenais pas toujours pourquoi elle s’isolait de son entourage (alors que les gens voulaient justement la connaître). Comme je ne comprenais pas toujours ses réactions.

Évidemment, on apprend à s’attacher à elle et la fin nous explique pourquoi elle est comme ça. Il faut dire aussi que tout du long, l’autrice nous tease sur cet événement traumatisant qui a chamboulé la vie de Bertille à jamais. De plus, je me suis trouvé plusieurs points communs avec elle : la solitude, le fait d’aider les autres (même sans m’en apercevoir), la franchise — le moment où elle rembarre sa commère de voisine est juste jubilatoire — et l’épanouissement à travers l’art (elle avec la peinture, moi avec l’écriture).

Ce qui m’a également plu, c’est qu’elle aide son entourage et des inconnus à avancer dans la vie. Via sa fameuse boîte aux lettres rouge, qui contient des cadeaux et des citations inspirantes pour accompagner celles et ceux dans le besoin (on a d’ailleurs des passages racontés du point de vue ces personnages-là). Ou de manière directe, quand elle emmène ses voisins et sa sœur en road trip improvisé à Paris. On découvre d’ailleurs les personnages secondaires en profondeur, notamment la fameuse voisine commère qui a beaucoup souffert par le passé. Ce genre de détails m’a personnellement permis de les apprécier davantage.

Pour finir, la « réconciliation » de Bertille avec sa famille adoptive m’a touché en plein cœur. Le fait qu’ils fassent tout pour qu’elle les aime et, surtout, qu’ils veillent à son bien-être sans même qu’elle le sache — quand elle apprend que c’est sa sœur qui entretenait la tombe de sa mère biologique défunte — est vraiment émouvant. Et puis, j’ai aimé que l’autrice « boucle la boucle », lorsque Bertille retourne à l’hôpital pour veiller sa mère adoptive comme quand elle a veillé sa mère biologique malade. C’était bien trouvé et un moyen habile pour que l’héroïne trouve enfin la paix intérieure.

En conclusion, j’ai adoré ce roman, car il aborde des thématiques qui me touchent personnellement. Par ailleurs, durant ma lecture, j’ai repensé à quelques anecdotes concernant mon propre voisinage. Néanmoins, si la quatrième de couverture parle d’un « livre cocooning », il m’a quand même fait déprimer par moments. Pas sûr que j’en lise souvent, des bouquins de ce genre.

Et vous, avez-vous lu le livre d’Aurore Chatras ? Si oui, l’avez-vous aimé ? N’hésitez pas à me le dire en commentaire !

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