[DOSSIER] 20 films qui m’ont marqué en 2010-2019 (1re partie)

Bonjour tout le monde ! J’espère que vous allez tous bien et que vous continuez de prendre soin de vous. Après vous avoir présenté mes dix albums favoris des années 2010, j’ai eu envie de vous parler des 20 films qui m’ont marqué ces dix dernières années. Comme vous allez le voir, il y a un peu de tous les genres : drames, films de genre, récits dystopiques ou fantastiques, comédies, etc. De quoi vous donner peut-être envie de les (re) voir.

Encore une fois, j’ai voulu faire une sélection restreinte. Il y a plein de longs-métrages qui m’ont plu et je reconnais d’ailleurs à certains leur qualité indéniable. Mais d’autres l’ont emporté et vous saurez pourquoi en lisant la suite de ce bilan cinématographique. Une autre chose à noter est que j’ai parlé de tous ces films sur le blog à leur sortie. Je vous mettrai donc les liens vers mes critiques, si vous souhaitez les (re) lire. Sur ce, découvrons la première partie de ma sélection cinématographique de la décennie passée !

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Mother! (2017)

Ce doit être le film le plus fou que j’ai vu la décennie passée. L’œuvre de Darren Aronofsky m’a remué les tripes comme jamais, avec cette ambiance qui se fait de plus de plus oppressante. Ajoutons à cela la performance extraordinaire de Jennifer Lawrence — jamais elle n’avait autant souffert devant la caméra —, le scénario si tordu d’Arfonofsky que même encore aujourd’hui, on se demande comment il a eu l’idée de l’écrire. Mother !, c’est un film qui ne laisse pas indemne.

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The Witch (2016)

Black Phillip, Black Phillip, a crown grows out his head. Black Phillip, Black Phillip, to nanny queen is wed… Une fois qu’on a entendu cette chanson une fois, elle reste en tête à jamais. Un peu comme le film The Witch de Robert Eggers (également auteur de l’étrange The Lighthouse). En résumé, c’est un film d’horreur qui redistribue habilement les cartes du genre, notamment grâce à son regard intelligent sur le fanatisme religieux. Et puis, il a révélé la jeune et talentueuse Anya Taylor-Joy, future grande actrice à suivre de très près.

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Clouds of Sils Maria (2014)

Après la saga Twilight, on attendait Kristen Stewart au tournant et qu’elle prouve aux gens qu’elle savait vraiment jouer. Heureusement, elle a croisé la route du français Olivier Assayas et, par la même occasion, ce dernier a gagné un nouvel aficionado (en ma personne) de son cinéma si unique et particulier. Le réalisateur lui a ainsi offert l’une de ses plus belles performances, avec un César en prime. Dans le même temps, il a aussi rendu un bel hommage aux actrices, en se faisant confronter Stewart et Juliette Binoche dans un débat virulent de deux heures sur la question. Un film d’actrices, tout simplement.

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The Maze Runner (2014)

Les années 2010 ont été grandement marquées par les dystopies Young Adult sur grand écran, avec plus ou moins de succès : Hunger Games, Divergente et Le Labyrinthe. Le premier volet de cette saga est sorti en octobre 2014 et je m’en souviens comme si c’était hier, tant je l’avais juste adoré. Sous ses airs de film « copié/collé » de ses grands deux rivaux de l’époque, il révélait un huis clos ingénieusement mis en scène et nous surprenait avec un twist final vraiment inattendu. Et même si les deux volets suivants seront tout aussi divertissants, l’effet nouveauté se fera cependant beaucoup moins sentir.

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Joy (2015)

Je vais encore vous parler de Jennifer Lawrence, puisqu’elle m’a également marqué avec sa performance très juste en incarnant Joy Mangano, cette femme battante que la vie n’a vraiment pas épargnée et qui, pourtant, a su de faire sa réussite un immense empire. Le long-métrage de David O. Russell est justement une belle ode à la réussite, au fait de savoir se relever après l’échec et de ne jamais renoncer à mi-chemin. Le scénario de Joy est peut-être très américain dans l’âme, mais personnellement, il a su me toucher en plein cœur. Jennifer Lawrence aurait même dû avoir un Oscar pour ce très beau rôle.

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Spring Breakers (2013)

À la vue de la bande-annonce, on s’attendait clairement à ce que les Disney Girls Vanessa Hudgens et Selena Gomez cassent leur image bien sage. Pour la seconde, ce ne sera pas vraiment ça — elle joue la saint-nitouche du quatuor —, alors que pour la première, c’est un revirement de situation complet. Et avec Ashley Benson, elle n’a pas peur de se mouiller (littérarelement). À part ça, Spring Breakers est réalisé par Harmony Korine, qui devait être sûrement sous LSD durant le tournage. Déroutant au premier visionnage, Spring Breakers s’avère être un bijou cinématographique visuel qui régale nos yeux (et pas juste parce que les quatre actrices sont souvent en bikini).

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Jeune et Jolie (2013)

François Ozon est un réalisateur qui peut diviser selon ses films. Et quand la critique et le public lui somment de reculer d’un pas, lui avance de trois en repoussant la limite. Il l’avait fait frontalement avec L’Amant Double (que je recommande absolument) et avant ça, il l’avait fait tout en douceur avec Jeune & Jolie. Pourtant, en relatant le récit d’une adolescente qui se prostitue pour le plaisir, il avait de quoi tomber dans la provocation facile. Mais l’histoire curieuse d’Isabelle est tout simplement belle et poétique et, grâce à la bande originale de Philippe Rombi et à la beauté aguicheuse de Marine Vacth, on ne peut que tomber sous le charme de cette héroïne jeune et jolie.

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Black Swan (2011)

On retrouve Natalie Portman dans ce qui est son rôle le plus physique et, surtout, le plus risqué à ce jour. Elle incarne avec grâce et fragilité Nina, cette danseuse ballerine qui est choisie pour incarner l’héroïne du Lac des Cygnes. Si elle est le cygne blanc depuis toujours, elle va pourtant devoir révéler le cygne noir qui se cache en elle. Une fois encore, Darren Aronofsky s’attache à torturer ses personnages, ici avec violence et grâce. Natalie Portman, elle, se livre corps et âme dans un film qui la laisse déployer ses ailes et qui lui a, par ailleurs, offert son premier Oscar (mérité). En résumé, Black Swan est un long-métrage puissant qui vous marque à vie.

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Gone Girl (2014)

Ici, Ben Affleck recherche sa femme soudainement disparue et les médias vont vite désigner comme le coupable idéal. Ça, c’était ce qu’on montrait dans la bande-annonce de Gone Girl. David Fincher, lui, s’était bien gardé de nous donner le fin mot de l’histoire. C’est ainsi qu’il faut bien atteindre une heure pour tomber à la renverse, avec ce retournement de situation qu’on n’avait absolument pas vu venir (sauf si on a lu le roman de Gillian Flynn). On se glace alors d’effroi devant le personnage psychopathe d’Amy, incarnée avec brio par Rosamund Pike. Et surprise : c’est la méchante qui gagne à la fin. Une fin qui me laisse encore sur le derrière, personnellement.

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La La Land (2017)

En 2014, Damien Chazelle signait le film nerveux Whiplash, soit l’histoire d’un jeune batteur qui voulait devenir le meilleur dans son domaine. Trois ans plus tard, il nous offre la comédie musicale La La Land, qui met en scène deux artistes qui rêvent de gloire et de reconnaissance. Sauf que pour eux, c’est une galère sans fin. Alors, pour s’échapper de leur quotidien morose, ils chantent leurs rêves et leurs espoirs. Cela a d’ailleurs donné l’une des plus belles bandes originales qui m’aient été données d’écouter. La La Land est donc ce film doux-amer qui fait du bien à l’âme et au cœur, en plus de nous offrir un beau couple sur grand écran (Ryan Gosling et Emma Stone).

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Et voilà pour la première partie de ce bilan ! On se retrouve la semaine prochaine pour la deuxième partie. En attendant, dites-moi dans les commentaires si vous auriez également choisi ces films. Prenez soin de vous ! <3

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