[CINÉMA] Spring Breakers

Pour celles et ceux qui voudraient le voir, autant vous prévenir de suite : il n’y aucun scénario (du moins, il tient sur un post-it).

Spring Breakers, c’est une heure et demie d’images qui s’entremêlent « sans logique », sous fond de musique électro et parfois même de Nicki Minaj et de Britney Spears (mention à la séquence sous de Everytime : plus ridicule tu meurs). Ajoutez de l’alcool, de la drogue, des flingues et, bien évidemment, quatre jolies filles à la plastique bien charmante (on a d’ailleurs plusieurs occasions d’en avoir un aperçu, grâce à la caméra bien inspirée d’Harmony Korine). Si on peut avoir du mal à rentrer dedans (ce que je peux comprendre), on se laisse finalement transporter. Oui, transporter est bien le mot.

Durant les vingt premières minutes, on se prend à rêver à l’ambiance « Spring Break« . Le reste du temps, on navigue entre peur et surprise (on ne sait pas trop ce qui va advenir de nos héroïnes). Mais, en gros, la musique et les images font tout.

Le casting se débrouille bien, si bien qu’on a du mal à reconnaître James Franco (un acteur doué, décidément), Vanessa Hudgens (même si j’ai encore du mal) et Ashley Benson. Quant à Selena Gomez, elle reste plus ou moins sage finalement (ce qui ne l’empêche pas d’être bonne actrice ici).

Le réalisateur nous avait donc prévenus : le film a pour seul but de provoquer. Et, pour le coup, on est bien servi. Mais si les journalistes ont adoré, le public sera plus réticent. Et quelque part, je le comprends.

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