Bonjour tout le monde ! On se retrouve aujourd’hui pour un nouvel article Ciné Express, où je vous parle des quatre films que j’ai vus le mois dernier : Thunderbolts*, Another Simple Favor, How To Train Your Dragon et Elio. Bonne lecture !

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Thunderbolts*

On démarre avec Thunderbolts*, le dernier volet en date du MCU (avant Les 4 Fantastiques, premiers pas). J’avais eu un bon retour sur ce long-métrage de la part d’un contact sur Instagram, donc je suis allé le voir par curiosité. Et honnêtement, ce doit être le meilleur film Marvel depuis Doctor Strange in the Multiverse of Madness que j’ai vu sur grand écran. J’ai même pleuré à la fin, c’est vous dire ! (Si un jour, quelqu’un m’avait dit que j’allais chialer devant un film MCU, je lui aurais rigolé au nez !)

Si le début du long-métrage reste du Marvel tout craché — avec de l’humour (un peu) lourdingue comme eux seuls savent en faire —, la suite prend un virage dramatique assez surprenant et plutôt bienvenu. Notamment grâce à l’« antagoniste » qui est Sentry, qui est bien écrit de par son parcours de vie et sa psychologie. Évidemment, c’est un blockbuster, donc on reste un peu en surface de la thématique abordée (ici, les maladies mentales qui peuvent amener une personne à devenir un danger pour elle-même et pour les autres). Mais pour ce genre cinématographique, c’est déjà bien d’avoir osé aborder ce type de sujet. Et la performance d’acteur de Lewis Pullman contribue beaucoup à l’appréciation de son personnage, me concernant.

Les autres personnages sont tout aussi bien écrits. On s’attache ainsi rapidement à cette bande de bras cassés qui ont tous leurs failles. Ils ont également une bonne dynamique entre eux et tous les acteurs sont convaincants dans leurs rôles respectifs (Florence Pugh, Sebastian Stan, Wyatt Russell, David Harbour et Hannah John-Kamen). Côté casting, le film a donc tout bon.

Et côté scénario, alors ? Si, au début, je vous avoue avoir été dérouté — pour rappel, le MCU est construit comme une immense saga, avec des séries et films liés les uns aux autres —, j’ai bien accroché à l’histoire et ses différents rebondissements. Le dernier acte est d’ailleurs hyper prenant, le tout s’enchaînant à vitesse grand V et avec intensité. Ce qui en fait clairement le point culminant du film.

Me concernant, Thunderbolts* m’a réconcilié avec le MCU et me donne de l’espoir pour les volets à venir. J’espère également qu’on retrouvera tous ces personnages dans une suite (ou au moins Sentry dans son propre film solo), histoire qu’ils soient développés encore plus. En trois mots : une belle réussite !

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Another Simple Favor

Ce film fait beaucoup parler de lui et pas forcément pour les bonnes raisons. Pour cause : Blake Lively est en pleine bataille juridique avec Justin Baldoni suite au tournage de Jamais Plus. Another Simple Favor se fait donc démonter en partie à cause de la présence de l’actrice au casting. En même temps, vu qu’elle était déjà dans le premier, elle serait forcément dans la suite. Du coup, est-ce que L’ombre d’Emily est à la hauteur de son prédécesseur ?

Personnellement, je dirais qu’il est moins bon que A Simple Favor, notamment à cause de sa fin tirée par les cheveux (et une scène assez perchée, voire dérangeante). Même si, avec le recul, je me dis : « Pourquoi pas ? »  Dans l’ensemble, le scénario est bien ficelé. On retrouve l’esprit du premier volet dans celui-ci, avec une fraîcheur bienvenue. Par ailleurs, on change de décor pour se rendre sur l’île italienne de Capri. On a donc droit à de sublimes plans paysagers et une bande-son très exotique.

Concernant le casting, je les ai tous trouvés très bien (à part Henry Golding, dont j’ai du mal avec le jeu d’acteur). Blake Lively est encore plus drôle dans cette suite : elle enchaîne punchline sur punchline, tout en jouant savamment sur l’ambigüité de son personnage. Anna Kendrick est toujours aussi bien également dans le rôle de Stephanie, et son duo avec Lively fonctionne à merveille — il paraît qu’elles ne peuvent pas se voir, mais le fait est que ça ne se voit pas du tout à l’écran ! On peut également se rincer l’œil devant le beau Michele Morrone (Massimo dans 365 Jours). Bref, je ne suis pas non plus déçu par les acteurs.

Au final, L’ombre d’Emily 2 est un bon divertissement, même si dispensable selon moi (le premier film pouvant se suffire à lui-même). Je suis d’ailleurs curieux de voir ce que ça donnera le prochain volet, vu la fin de celui-ci.

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How To Train Your Dragon (2025)

On enchaîne avec un nouveau long-métrage live action, mais pas de Disney, sinon de DreamWorks ! En effet, la firme aux grandes oreilles a donné des idées à ses concurrents. Du coup, c’est désormais la franchise Dragons qui a droit à ses adaptations en prises de vue réelles (le deuxième est déjà confirmé). Point positif : le réalisateur Dean DeBlois, qui était derrière les films originaux, signe ce remake. Point négatif : c’est un vulgaire copié-collé (à peu de choses près) du long-métrage d’animation.

Forcément, quand on va (re)voir Dragons en 2025, on s’attend à une réplique parfaite. Et c’est bel et bien une réplique parfaite : de la mise en scène aux répliques, en passant par le scénario, c’est le dessin animé avec de vrais acteurs (et des dragons en 3D « customisés » pour qu’ils collent au plus près de l’environnement réel dans lequel ils évoluent). Certes, le personnage d’Astrid est un peu différent de son homologue animée, mais l’actrice choisie (Nico Parker) a su rester fidèle à l’héroïne dans sa personnalité. D’ailleurs, dans la première partie du film, elle est toujours aussi insupportable et tête à claques.

Pour ses collègues à l’écran, Mason Thames, qui incarne Harold, a été vraiment bien choisi. Franchement, j’y ai retrouvé le héros de Dragons tout du long. Il y a aussi Gerard Butler, qui doublait Stoïck la brute dans les films d’animation, qui reprend son rôle ici (et c’est un très beau clin d’œil aux œuvres originales). En passant, j’espère qu’ils casteront Cate Blanchett pour la mère d’Harold. Pour moi, il n’y a pas d’autre choix possible.

Enfin, l’histoire de Dragons est toujours aussi touchante. La relation conflictuelle père/fils est traitée avec finesse, et la relation Harold/Krokmou est bien développée tout en étant émouvante. De ce côté-là, le récit ne prend aucune ride.

Pour conclure, s’il est dispensable en tant que tel, ce « nouveau » Dragons devrait au moins raviver la nostalgie parmi les plus vieux d’entre vous.

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Elio

On termine avec la dernière œuvre en date signée Pixar, Elio. Et je dois dire qu’elle m’a beaucoup surpris, même si je pense qu’elle ne fera pas date. En effet, l’histoire reste assez légère, malgré des thématiques fortes. Un peu comme Élémentaire, je trouve. Bon, après, Elio ne risque pas d’avoir le même parcours au Box-Office que ce dernier, vu les premiers chiffres qui sont catastrophiques. Ce qui est dommage, car le film d’animation signé Madeline Sharafian/Domee Shi/Afrian Molina révèle de jolies surprises.

Le premier acte est poussif, dans le sens où on retrouve d’emblée un Elio qui veut à tout prix aller dans les étoiles. Il a perdu ses parents et sa tante se retrouve à devoir l’élever malgré ses aspirations professionnelles. Il est donc persuadé que cette dernière ne veut pas de lui, d’où son envie de se faire enlever par des aliens. Puis, sa personnalité ne nous aide pas forcément à l’apprécier, encore moins à nous attacher à lui. Cependant, quand on quitte la Terre pour arriver dans l’espace, ça s’arrange et on rentre vraiment dans l’histoire.

Et si les passages sur notre planète sont quelconques au niveau des graphismes, ceux chez les extra-terrestres sont juste à couper le souffle. Ils sont très colorés et détaillés en ce qui concerne les décors. Les différents aliens ont tous leur propre personnalité, notamment de par leur apparence unique. Et surtout, ils sont agrémentés d’une intrigue riche en rebondissements. Même si, encore une fois, elle reste légère dans le fond.

Personnellement, j’ai beaucoup aimé Elio. Il est cependant dommage que le succès ne suive pas. Car c’est un beau film d’animation, malgré tout.

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Et vous, avez-vous vu ces films ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à me donner votre avis dans les commentaires !