[CINÉMA] Ciné Express #26

Bonjour tout le monde ! J’espère que vous allez bien et que vous avez bien démarré l’année 2023. Aujourd’hui, je reviens brièvement sur les films que j’al vus au cinéma en décembre et en janvier. C’est parti !

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The Menu

J’avais entendu parler de ce thriller atypique en bien. Et comme j’adore l’actrice Anya Taylor-Joy, je voulais absolument aller le voir. Et je n’ai pas été déçu !

Déjà, je trouve qu’Anya et le reste du casting brillent à l’écran. Si je m’attendais à retrouver notamment Nicholas Hoult et Ralph Fiennes au casting, j’ai été agréablement surpris d’y retrouver Judith Light (Madame est servie). Son personnage est assez anecdotique, mais ça fait plaisir de la revoir à l’œuvre. À vrai dire, c’est le cas de tous les acteurs secondaires et c’est surtout le duo Anya Taylor-Joy/Ralph Fiennes qui captive notre intérêt. Un face-à-face de fer comme on aime en voir sur grand écran !

Ensuite, le dénouement du film rend ce dernier vraiment intrigant. Avec un titre comme Le Menu, on peut s’attendre un récit sous fond de cannibalisme. Mais sans trop vous spoiler, il n’en est rien. Disons qu’il s’agit d’une habile critique de la haute société et de son hypocrisie permanente, doublé d’un thriller plein de suspense qui monte en tension au fil des minutes.

Enfin, notons la bande originale composée par Colin Stetson, ainsi que les sublimes décors qui composent cette île (faussement) paradisiaque. Sans oublier l’acte final qui vient conclure avec panache cette histoire culinaire haute en saveur.

Pour conclure, le long-métrage réalisé par Mark Mylod détonne pour son sujet et son dénouement originaux. Personnellement, c’est un de mes coups de cœur de décembre.

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Whitney Houston — I Wanna Dance With Somebody

Je voulais également voir ce biopic, car il est centré sur une chanteuse que j’adore : Whitney Houston. Même si j’ai vraiment découvert sa discographie sur le tard, j’avais très envie de redécouvrir son parcours sur grand écran. Néanmoins, le choix de l’actrice pour l’incarner, Naomi Ackie, me laissait dubitatif. La raison ? Elle ne ressemble pas du tout à Whitney !

Certes, cette dernière ne démérite pas un seul instant. Elle se donne à fond pour rendre hommage à Whitney Houston comme il se doit. De ce fait, elle retranscrit aussi bien sa personnalité que sa gestuelle. Malgré tout, sa non-ressemblance avec la diva me donnait souvent l’impression de regarder un sketch de MAD TV au cinéma. Un point négatif, en somme.

Le film en lui-même est classique dans sa construction. C’est un biopic comme un autre, ce qui le rend oubliable (par rapport à Bohemian Rhapsody, notamment). Le scénario va d’un point A à un point B, ni plus ni moins. La vie de Whitney Houston « version Hollywood » défile ainsi devant nos yeux, le long-métrage de Kasi Lemmons essayant de condenser toute une carrière en 2 h 30. Ce qu’il parvient assez bien à faire.

Pour finir, j’ai adoré réentendre les plus grands standards de la chanteuse (ça m’a d’ailleurs donné envie de ressortir son merveilleux best of, Love, Whitney). Et je dois l’avouer : les performances et tenues sont vraiment fidèles aux originales ! Pour ça, le film vaut le coup d’œil.

J’en attendais donc plus de ce biopic. Je crois d’ailleurs qu’il n’a pas fait d’étincelles au Box-Office et je n’en suis pas étonné. Pour moi, c’est un film à regarder le dimanche soir M6.

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La Passagère

Pour le réveillon du 31 décembre, j’ai choisi de me faire une toile. L’heureux élu ? La Passagère d’Héloïse Pelloquet, qui réunit Cécile de France et Félix Lefebvre dans une romance interdite qui fera polémique dans l’entourage des deux concernés.

Rien de nouveau sous le soleil, donc. Néanmoins, on peut compter sur Cécile de France pour rendre cette histoire solaire (le jeu de mots n’est pas voulu !). J’ai toujours aimé cette actrice pour la diversité de ses rôles et son jeu naturel, mais non pas dénué de failles (qui lui vont bien, d’ailleurs). Une fois n’est pas coutume, elle porte le tout sur ses épaules solides. Et avec Félix Lefebvre, elle forme un duo plein de charme. Ce dernier, déjà révélé dans Été 85, confirme son talent inné en incarnant ce jeune homme à la fois innocent et charmeur, qui va libérer une femme de sa vie bien trop rangée.

Bref, le dénouement est classique et personnellement, je ne m’attendais pas à autre chose. Néanmoins, j’ai beaucoup aimé l’aspect « slut shaming » de l’histoire. Même si ce problème sociétal est brièvement abordé, je trouve important de le dénoncer. En effet, si on ne trouve rien à redire sur le fait que des hommes peuvent sortir avec des femmes plus jeunes (voire des filles à peine sorties de l’adolescence), c’est le contraire avec pour les femmes. Excellent point pour moi, donc.

La Passagère est un film oubliable en soi. Cependant, cette romance est parvenue à me faire rêver. Car oui, l’amour, c’est beau à n’importe quel âge.

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Black Panther — Wakanda Forever

Après avoir conclu l’année 2022 avec La Passagère, j’ai démarré l’année 2023 avec Wakanda Forever, la suite tant attendue (et redoutée ?) de Black Panther. Si le premier volet m’avait déçu, notamment à cause de l’acteur principal, celui-ci m’a davantage plu.

Exit le roi T’Challa et place à sa sœur Shuri. Si elle s’était bien fait remarquer dans le film précédent pour son caractère trempé et son humour déconnant, ici ce personnage se révèle vraiment à l’écran. Cette suite raconte surtout son deuil — Shuri n’arrive pas à accepter la mort de son grand frère — et son parcours intérieur pour devenir à son tour l’héroïne du Wakanda. Letitia Wright l’incarne avec fougue et sensibilité. Le MCU ne pouvait pas rêver d’une meilleure héroïne qu’elle (j’ai beau aimer Brie Larson, je l’ai trouvée fade en Captain Marvel).

Outre l’évolution de Shuri, l’histoire est palpitante à suivre. Notamment l’intrigue autour de Namor (Tenoch Huerta) et Riri Williams (Dominique Thorne). On découvre ainsi un nouvel antagoniste complexe, qui a de bonnes raisons de vouloir se venger des hommes, et une nouvelle superhéroïne badass qui va faire beaucoup de bruit. La réalisation de Ryan Coogler est également bien soignée, entre chorégraphies de combat brillamment exécutées et effets spéciaux maîtrisés. Sans oublier l’ensemble du casting qui est convaincant, entre Lupita Nyong’o (Nakia), Angela Bassett (la reine Ramonda) et Danai Gurira (Okoye).

Le film finit sur une note émouvante qu’est la magnifique ballade de Rihanna, Lift Me Up. Si je n’aimais pas ce titre au départ, depuis que je l’ai entendu dans le générique de fin, je l’apprécie bien plus. Je comprends mieux sa présence dans la bande originale dans le film, puisqu’il résonne en moi comme le chagrin de Shuri.

Wakanda Forever est donc une suite bien plus convaincante que son prédécesseur. J’ai d’ailleurs de voir la suite avec Letitia Wright en Black Panther !

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Puss in Boots – The Last Wish

Je conclus ce 26e numéro de Ciné Express avec ce chef-d’œuvre du cinéma d’animation qu’est Le Chat Potté 2 : la dernière quête. J’avais vu la bande-annonce du film avant Buzz l’Éclair et je dois vous avouer qu’elle m’avait beaucoup plu (notamment pour le mélange des styles d’animation). Je suis donc allé le voir… et j’ai adoré !

À mes yeux, cette suite (inattendue) est cent fois supérieure au premier volet. Celui-ci était trop classique, aussi bien dans la forme que dans le fond. Néanmoins, il se laissait regarder et faisait bien son job, celui de divertir le jeune public. Le Chat Potté 2 divertit ET parvient à renouveler la franchise Shrek qui était en perte de vitesse. Et ce, grâce à un parti pris esthétique audacieux, une histoire aux thématiques universelles et des personnages intéressants.

Le mélange d’animation 2D/3D est ainsi habilement utilisé, notamment pour les scènes de combat. De ce fait, elles sont vraiment agréables à regarder. L’histoire est palpitante à suivre, notamment la fuite de Potté face à la mort — ce personnage est hyper effrayant et rend certains passages angoissants. Quant aux personnages, que ce soient les protagonistes comme les antagonistes, ils sont tous attachants.

Enfin, j’ai vraiment retrouvé l’humour « à la Shrek » dans cette suite du Chat Potté : un détournement volontaire et irrévérencieux des contes de fées (tels que Boucles D’or et les trois ours et Little Jack Horner). Sans oublier le personnage de Potté, qui retrouve sa fougue d’antan (cf. ses différentes morts qui sont toutes plus hilarantes les unes que les autres).

La dernière quête est donc un bijou que je vous recommande chaudement, que vous ayez 7 ou 77 ans. Personnellement, j’ai déjà hâte de le revoir !

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Et vous, avez-vous vu ces cinq films ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à me donner votre avis en commentaire !

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