[CINÉMA] The Hunger Games – The Ballad of Songbirds and Snakes

Huit ans après le dernier volet de la saga Hunger Games, je vous parle de l’adaptation cinématographique de La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur. J’attendais ce nouveau film réalisé par Francis Lawrence avec impatience et, dans le même temps, j’étais septique. La saga étant terminée depuis belle lurette, ce prequel était-il vraiment attendu par les fans ? Réponse : oui ! En effet, à l’heure où j’écris cet article — en décembre —, les chiffres du Box-Office sont plutôt encourageants et The Ballad of Songbirds and Snakes devrait rembourser sans mal son budget. Et de mon côté, qu’ai-je pensé de ce nouveau chapitre ?

Note de l’auteur : vous pouvez lire mon avis sur le roman ici.

J’ai juste adoré ! Ce cinquième film Hunger Games est dans la lignée de ses prédécesseurs, aussi bien dans la forme que dans le fond. De plus, je l’ai trouvé vraiment fidèle au roman. Et malgré sa durée de 2 h 45 (ce qui en fait le volet le plus long de la saga), je n’ai pas du tout vu le temps passer ! Même pendant la troisième partie, que beaucoup de spectateurs ont trouvé longue. Selon moi, il y avait autant d’action au début qu’à la fin. D’ailleurs, je trouve que les trois parties s’enchaînent avec fluidité, tout en se distinguant bien les unes des autres dans leurs ambiances respectives.

Déjà, même si le film se passe 65 ans avant les Hunger Games qu’on connaît — ceux où a participé Katniss deux fois de suite —, j’ai trouvé la dixième édition des jeux impressionnante sur grand écran. J’ai ainsi ressenti autant d’effroi et de suspense que lors de mon visionnage des autres éditions. Et même si je savais qui allait gagner, je regardais cette dixième édition comme si c’était la première fois que j’y assistais. Elle est d’autant plus marquante, car c’est par ce biais qu’on découvre l’origine des concepts qui entourent les Hunger Games : les sponsors et leurs cadeaux, les interviews des différents candidats, etc.

Ensuite, ce prequel nous permet de découvrir un Coriolanius Snow jeune qui est idéaliste, tout en étant tiraillé entre sa droiture et son ambition. Si dans le livre, on ressentait clairement son opportunisme et son mépris envers certains personnages (comme Sejanus, même s’il l’apprécie un tantinet), c’est moins le cas dans le film. C’est d’ailleurs le principal reproche que je ferais à cette adaptation : on s’éloigne assez du point de vue de Snow (là où dans le livre, c’est lui qui raconte son histoire). Néanmoins, c’est un mal pour un bien, car grâce à ça, on peut s’intéresser aux autres personnages.

En outre, comme je le disais précédemment, ce cinquième volet Hunger Games reprend les ingrédients qui ont fait le succès de ses prédécesseurs : une réalisation soignée qui met bien en avant le Panem d’antan — sans tout le côté extravagant du Capitole, qui arrivera par la suite —, la bande originale de James Newton Howard qui reprend les célèbres thèmes musicaux des autres films, les chansons interprétées par Rachel Zegler (dont la voix est super, au passage) qui s’intègrent bien au scénario. Concernant la réalisation, j’ai trouvé intéressant de filmer le personnage de Coriolanus toujours en contre-plongée pour montrer tantôt sa toute-puissance, tantôt son impuissance face aux situations qu’il affronte.

Enfin, le jeu de tous les acteurs est très bon. Tom Blyth s’en sort avec les honneurs dans le rôle difficile de Coriolanus Snow et Rachel Zegler lui tient dignement tête. À eux deux, ils forment un duo qu’on aime voir évoluer au fil de l’histoire. Dans les rôles secondaires, je retiens notamment Hunter Schafer (Tigris, la cousine de Snow), Josh Andrés Rivera (Sejanus, que j’ai d’ailleurs plus apprécié dans le film, dans le sens où il est moins niais et qu’il s’affirme plus), Peter Dinklage (le doyen Casca Highbottom, l’« antagoniste » par excellence) et Viola Davis (la docteure Gaul, délicieusement folle à lier). Sans oublier Jason Schwartzman qui incarne à merveille le présentateur excentrique des jeux Lucky Flickerman.

En conclusion, c’est un sans-faute pour La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur à mes yeux. C’est clairement mon gros coup de cœur de la fin 2023. Je pense même m’acheter le Blu-ray quand il sortira. Ça me donne également envie de voir d’autres spin-offs de la saga Hunger Games. Mais pour ça, Suzanne Collins doit écrire et publier de nouveaux romans. En espérant qu’elle le fasse !

Et vous, avez-vous vu The Ballad of Songbirds and Snakes ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? N’hésitez pas à me le dire dans les commentaires !

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