Je continue de rattraper peu à peu mon retard des films sortis et non vus en 2019, avec The Dead Don’t Die de Jim Jarmusch. Ce long-métrage me faisait envie pour le concept du film de zombies décalé et, bien entendu, pour son super casting. Qu’en retenir, au final ?
Je me suis beaucoup emmerdé au début. Mais genre, vraiment. C’était très long à se mettre en place. J’ai même cru que le réalisateur avait mis ses acteurs sous anxiolytiques, tellement ils sont mous. Bon, quand on regarde la morale de fin, on comprend mieux ce choix particulier concernant la direction d’acteurs. Mais il m’a fallu du temps avant de rentrer complètement dans l’histoire et, surtout, dans le délire de Jim Jarmusch.
Le film commence vraiment avec la première attaque de zombies (dont l’un d’eux est incarnée par Iggy Pop qu’on reconnaît aisément malgré son apparence de mort-vivant). Ce sont d’ailleurs surtout ces passages-là – ceux des zombies – qui m’ont fait rire. Et c’est aussi pour ça que j’ai finalement apprécié ce long-métrage, malgré la mollesse de son scénario.
Ce qui m’a surtout manqué, c’est le fait que les personnages soient plus étoffés et aient des liens entre eux. Même si on comprend vite qu’ils se connaissent tous (à part les trois jeunes hipsters “venus de la grande ville”), un peu de plus de contexte aurait été le bienvenu. Ce qui fait que je ne me suis attaché à aucun d’eux, bien que je pense que c’était un peu le but du réalisateur. Bref, c’est le principal point noir de ce film.
Sinon, le casting est plutôt bon. J’ai surtout adoré la performance de Chloë Sevigny, qui m’a fait rire comme jamais. J’ai découvert cette actrice depuis peu (dans Lizzie précisément) et je lui trouve un vrai talent ! Par contre, je n’ai pas vraiment compris le délire avec le personnage de Tilda Swinton (même si c’est voulu dans le scénario ce twist final inattendu).
Dans l’ensemble, je me suis bien diverti devant The Dead Don’t Die. Pourtant, c’était très mal parti avec le début…