[CINÉMA] Ciné Express #2

On se retrouve pour une nouvelle édition des Ciné Express, avec mes avis sur : L’Amour dure Trois Ans, Une Vie Meilleure, Larry Crowne et 50/50. Bonne lecture !

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L’Amour dure Trois Ans

Pour Marc, l’amour ne dure que trois ans, surtout depuis son divorce. Il se met alors à écrire un livre sur le sujet, en y déversant toute sa haine. Mais quand il rencontre Alice, qui est mariée à son cousin, ses certitudes sont alors ébranlées…

Un film de Frédéric Beigbeder est un film toujours « weird ». La preuve avec 99F, pour lequel il avait écrit le scénario adapté de son propre roman (qui était tout aussi « weird »). Mais si 99F avait le mérite de pousser un coup de gueule contre la société de consommation de manière intelligible et originale, L’Amour dure Trois Ans s’embourbe dans une philosophie de l’Amour un peu trop intello et prétentieuse, accompagnée d’une écriture too much pour qu’on y adhère vraiment.

On comptait sur Louise Bourgoin pour redonner à ce film prétentieux un peu de charme. Hélas, elle tend à vouloir retrouver ses rôles insupportables d’antan. Et si Gaspard Proust a un charme certain et (sûrement) du talent à revendre, son personnage est finalement trop tête à claques. Quant à JoeyStarr, je cherche encore à comprendre l’intérêt de son personnage.

Pour se consoler, on peut se dire que le film est raconté de manière plutôt originale (avec beaucoup de métaphores imagées à l’appui), que les chansons ont été très bien choisies et que Valérie Lemercier crève l’écran, encore une fois.

Le genre de film « weird » qu’on aime… ou pas !

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Une Vie Meilleure

Yann rencontre Nadia par hasard, et c’est le coup de foudre instantané. Lorsqu’ils repèrent une vieille maison près d’un lac, ils y voient l’opportunité de monter leur propre restaurant. Mais les ennuis et les dettes ne tardent pas à s’accumuler…

Si vous attendez d’Une Vie Meilleure que ce soit un grand film dans son genre, mieux vaut passer votre chemin. Car le film de Cédric Kahn se veut être sans prétention aucune et, si on est touché par la situation difficile des trois personnages, on a vraiment du mal à être convaincu par l’aspect technique du film.

La réalisation et le montage donnent ainsi l’impression de regarder un téléfilm. Même Guillaume Canet et le petit Slimane Khettabi n’arrivent pas à nous émouvoir plus que ça. Quant à Leïla Behkti, je crois que je n’arriverai jamais à aimer cette actrice, tant elle ne me fait rien ressentir dans son jeu.

Là où Une Vie Meilleure se rattrape, c’est avec son histoire. Certes, elle peut paraître tirée par les cheveux (il n’est jamais arrivé autant d‘emmerdes à un seul homme, qui est un peu naïf et pas vraiment futé). Or, elle est réaliste de A à Z (oui, ça existe). De ce fait, on parvient à s’identifier à Yann.

Une histoire gentillette qui ravira les plus sensibles et qui ennuiera sans doute les autres.

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Larry Crowne

Parce qu’il n’a pas de diplôme, Larry Crowne est viré du jour au lendemain de son travail. Il décide alors d’aller à l’université pour donner un nouveau sens à sa vie…

Qu’on se le dise tout de suite : Larry Crowne est le genre de comédie américaine qui ne révolutionnera pas le genre dans lequel elle s’inscrit. Malgré cela, on est séduit par cette ambiance bon enfant et sincère qui s’en dégage.

Tom Hanks décide ici de nous raconter une histoire toute simple et le fait très bien. Même si les acteurs ne sont pas toujours bons et qu’on rigole plus de l’idiotie de chaque personnage (le prof d’économie, le petit copain jaloux) que des gags en eux-mêmes. Mais j’avoue avoir bien ri lors de la scène où Julia Roberts est ivre (l’actrice est toujours aussi charmante, soit dit en passant).

Par contre, ce qui m’a un peu chagriné, c’est que le film ne se base pas seulement sur l’histoire d’amour naissante entre Larry et Mercedes, alors que je m’attendais à ça justement. Celle-ci est donc un peu bâclée, selon moi.

Un film qui démontre le talent de Tom Hanks en tant qu’acteur et réalisateur.

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50/50

Le jour où il apprend qu’il a un cancer, la vie d’Adam bascule. Quand il l’annonce à son entourage, chacun réagit à sa manière, le laissant désemparé…

Encore un film que je voulais voir depuis sa sortie et qui, malheureusement, n’avait pas été diffusé dans les cinémas près de chez moi. Eh bien, je pense que c’était mieux ainsi, car on est loin du gros drame émouvant auquel je m’attendais au départ.

Pour faire simple, 50/50 est le genre de film que je déteste par-dessus tout. Celui où les acteurs sont bien en-dessous de leur capacité (alors qu’ils ont fait leurs preuves par le passé). Celui où l’histoire est chiante à mourir. Celui où on peine à sourire à chaque blague lancée par tel personnage. Tandis qu’Anna Kendrick semble être sous anxiolytiques et que Seth Rogen nous emmerde avec ses vannes calamiteuses, Joseph Gordon-Levitt peine à exprimer le désespoir et la rage de son personnage (hormis vers la fin). Ah oui, l’histoire d’amour est, encore une fois, bâclée en deux trois mouvements.

Un véritable désastre, l’envie d’arrêter avant le générique étant imminente à chaque moment.

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