[CINÉMA] To Catch a Killer

Après vous avoir parlé d’Avatar 2, je vous présente le thriller Misanthrøpe réalisé par l’Argentin Damián Szifron, avec Shailene Woodley dans le rôle principal. J’aime beaucoup cette actrice depuis la saga Divergente, mais je trouve qu’elle se fait désormais trop rare sur le grand écran. Alors, je n’ai pas hésité et j’ai pris mon ticket de cinéma pour aller regarder To Catch a Killer (le titre en VO, même si la « traduction » est assez bien trouvée). Qu’en ai-je donc pensé ?

C’est un film que j’ai bien aimé dans l’ensemble. Cependant, j’ai eu besoin d’un peu de temps pour rentrer dedans. En effet, j’ai trouvé le temps long durant certaines scènes, à cause des nombreux dialogues. Je ne sais pas si c’est propre au réalisateur — je n’ai pas vu ses œuvres précédentes, notamment Les Nouveaux Sauvages —, mais d’après moi, son style n’est pas forcément accessible à tout le monde. Par conséquent, je ne suis pas sûr que Misanthrøpe fasse l’unanimité. Passé ce détail, je me suis laissé complètement happé par cette course à la montre contre ce mystérieux et dangereux tueur.

Le scénario nous fait ainsi voguer de rebondissement en rebondissement, jusqu’au dernier acte qui monte beaucoup en suspense et en tension. Personnellement, j’avais envie de savoir QUI était cette personne qui tuait simplement pour tuer. La révélation de l’identité du coupable m’a un peu déçu, dans le sens où j’aurais espéré que ce soit un personnage qu’on connaissait depuis le départ. Néanmoins, après qu’on les ait découverts, lui et son mobile, la déception passe rapidement au second plan. J’ai d’ailleurs trouvé le monologue du tueur à la fois puissant et émouvant.

Le long-métrage de Damián Szifron est également une critique juste de notre société actuelle, en mal de sensations fortes. C’est ainsi très bien illustré par les médias qui en rajoutent des tonnes pour effrayer la population qui, elle, réclame justement de la violence servie sur un plateau (ensanglanté). De plus, il éreinte franchement la politique (ici, le maire de la ville veut minimiser les événements pour de simples raisons électorales). Un film qui résonne plus que jamais dans l’actualité, en somme.

Pour finir, le casting est excellent. Shailene Woodley s’en tire à merveille dans ce rôle à contre-emploi — elle a toujours été habituée aux rôles un peu innocents et niais —, celui de cette flic écorchée vive que la société n’a aucunement épargné. Un peu comme le tueur, et c’est d’ailleurs pour ça qu’elle va assister le FBI dans l’enquête. Dommage qu’on n’en apprenne pas plus sur son passé, cependant (même si on peut s’imaginer ce qui a pu lui arriver). À ses côtés, Ben Mendelsohn et Jovan Adepo offrent des prestations grandioses. En passant, j’ai bien aimé la manière dont l’homosexualité du personnage du premier a été abordée dans l’intrigue, sans en faire des tonnes. Je terminerai avec Ralph Ineson, qui livre une performance tout simplement magistrale.

En conclusion, le thriller To Catch a Killer est la bonne surprise de ce milieu de printemps. Si vous aimez le genre, je vous le recommande sans hésiter.

Et vous, qu’avez-vous pensé du long-métrage de Damián Szifron ? N’hésitez pas à me le dire dans les commentaires !

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