[CINÉMA] The Hunger Games – Mockingjay (Part 1)

The Hunger Games, Mockingjay (Part 1) (1)

Je suis encore tout retourné par ce troisième volet de la saga Hunger Games. Je dirais même que ça me frustre énormément de devoir attendre jusqu’à novembre 2015, pour voir la seconde partie de La Révolte.

Mais que je vous rassure de suite : ce premier sous-chapitre vaut clairement le coup d’être vu, tant l’action ne manque pas à l’appel ! Et pourtant, je n’avais pas du tout aimé le livre, car je trouvais qu’il ne s’y passait rien, justement. On monte d’ailleurs d’un nouveau cran : là où le premier film était “ado”, là où le deuxième était à la fois “ado” et “adulte”, celui-là est définitivement plus sombre et plus mature. Même si on continue de nous servir le triangle amoureux, qui n’a pas vraiment d’intérêt.

Le casting est, comme à son habitude, excellent, Jennifer Lawrence en tête. On sent ainsi que le personnage de Katniss est dépassé par les événements, ce qui fait qu’on s’identifie beaucoup à elle. Et le moment où elle se met à chanter est l’un des plus beaux moments du film, voire de la saga tout court.
J’ai également beaucoup apprécié les présences d’Haymitch (Woody Harrelson, fidèle à lui-même) et d’Effie (Elizabeth Banks, toujours aussi pétillante), tant ils apportent un vent agréable de fraîcheur… et d’humour, ce dont les premiers Hunger Games manquaient. Peeta (Josh Hutcherson), dont l’absence ne se fait pas tant ressentir que ça finalement – et heureusement ! –, est totalement méconnaissable à la fin. Tandis que Donald Sutherland incarne, avec une grande et belle aisance, cet incroyable salopard qu’est le Président Snow.
Enfin, ça m’a fait plaisir de revoir Finnick (Sam Claflin), Beetee (Jeffrey Wright), Plutarch (le bien regretté Philip Seymour Hoffman), Caesar Flickerman (Stanley Tucci), et de découvrir Julianne Moore dans le rôle d’Alma Coin et Natalie Dormer dans celui de Cressida. Je regrette, cependant, que certains des personnages secondaires ne soient pas plus approfondis que ça. Et aussi qu’on voie Johanna (Jena Malone) cinq secondes, à tout casser.

The Hunger Games, Mockingjay (Part 1) (2)

À part ça, j’ai été ravi de voir que Francis Lawrence avait gardé James Newton Howard comme compositeur : cela donne ainsi une cohérence bienvenue, qui manque souvent aux sagas en général.
Pour terminer, la mise en scène est très bonne et les scènes épiques sont nombreuses.

Bref, La Révolte (Partie 1) est excellent de bout en bout et, à mon avis, même si ça sera très dur, l’attente du dernier film sera justifiée, car il risque d’envoyer du lourd, niveau action.

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