[CINÉMA] Terminator 3&4

Bonjour tout le monde ! J’espère que vous allez bien et que vous survivez toujours à la chaleur. De mon côté, je continue mon marathon Terminator entamé au début du mois, afin de découvrir cette saga dans son entièreté. Et aujourd’hui, je vous parle du Soulèvement des Machines et de Renaissance. Cependant, il y aura quelques spoilers. Ne lisez donc pas la suite de cet article si vous n’avez pas vu ces films.

Terminator 3 – Rise of the Machines

J’ai trouvé ce troisième volet vraiment en deçà des deux premiers. En même temps, il est difficile de passer après James Cameron qui avait fait un excellent boulot, aussi bien en termes d’écriture que de réalisation. Ici, on garde les scènes d’action survitaminées (qui sont toujours aussi bien mises en scène) et on fait illusion aux films précédents dans le scénario. Sauf que ce n’est pas parce qu’on enchaîne les références aux deux premiers opus et qu’on crée un semblant de dramaturgie qu’on séduit les fans de la saga !

Déjà, il faut m’expliquer le choix de Nick Stahl pour incarner John Connor. Je ne suis pas particulièrement attaché à ce personnage, mais si en plus, on prend un acteur au charisme d’huître pour l’interpréter, ça ne le fait pas ! Cependant, il faut dire que l’ensemble du casting est là sans vraiment l’être (y compris Arnold Schwarzenegger). Seule Claire Danes rehausse le niveau général (en même temps, cette actrice est naturellement douée). Quant à Kristanna Loken, si le côté bimbo au début du film était clairement dispensable, elle est finalement convaincante en tant qu’antagoniste de ce troisième volet (bien plus que celui du deuxième volet, d’ailleurs).

Quant au scénario, il ne casse pas trois pattes à un canard. C’est le même schéma que celui des deux premiers films : deux terminators (l’un gentil, l’autre méchant) viennent du futur pour soit tuer, soit protéger leur cible (ici, John Connor), ainsi que ceux qui formeront avec lui la Résistance (dont la future Madame Connor). Ajoutez à ça des incohérences grosses comme des camions (sans vouloir faire un mauvais jeu de mots) et des moments qui sont drôles (alors qu’ils ne sont pas censés l’être), et vous obtenez un long-métrage qui n’apporte rien à la franchise. Sans parler la mort de Sarah Connor, qui est mentionnée en plein milieu du film (alors que c’est l’héroïne phare de la franchise).

Cependant, les scènes d’action et la fin viennent rattraper le désastre. Proposer un final tragique dans un blockbuster de ce genre, c’est quand même couillu ! Mais d’un côté, ça prouve encore une fois que le film en lui-même est inutile, puisqu’on nous dit qu’on peut encore empêcher le Jugement dernier et que finalement, la fin du monde était inévitable. Moi, je valide cette fin, mais je pense qu’il aurait fallu l’amener autrement.

En résumé, Terminator 3 est un pétard mouillé. Pour ma part, c’est le volet de la franchise que j’aime le moins jusqu’à présent.

Terminator Salvation

Avec Terminator Renaissance, la saga regagne en intérêt. Bon, ce quatrième volet a ses propres défauts, à commencer par le personnage de John Connor. Décidément, ce dernier est très tête à claques dans son genre et la performance de Christian Bale n’arrange rien. Je comptais justement sur sa présence pour me faire aimer un peu ce personnage, mais au contraire, je trouve qu’il en fait trop par moments. Quant à Bryce Dallas Howard, qui interprète Kate, elle est inexistante les trois quarts du temps (aussi car le personnage fait office de plante verte ici).

Au contraire, j’ai été convaincu par le jeu d’acteur de Sam Worthington. J’ai d’ailleurs adoré le personnage de Marcus Wright, qui est le véritable personnage central de Terminator Renaissance. Même si on se doute qu’il est du côté des gentils, son côté mystérieux le rend intriguant, tandis que son côté “paria malgré lui” le rend attachant. Anton Yelchin, qui incarne Kyle Reese jeune, s’en sort bien également et donne ainsi de la consistance à son personnage. Je mentionne aussi l’actrice Moon Bloodgood, qui m’a marqué avec son personnage à la fois sexy et badass.

Concernant le film en lui-même, la réalisation de McG dépeint bien le monde post-Jugement dernier. Les couleurs de la photographie sont ainsi bien choisies. La mise en scène est toujours aussi diablement efficace et en plus, il y a un grand pas en avant de fait au niveau des effets spéciaux (même s’ils avaient été déjà améliorés dans le volet précédent). Quant au scénario, je dirais qu’il faut avoir passé le premier acte pour trouver un vrai intérêt à l’intrigue. Au début, je me demandais ce qu’on allait encore bien pouvoir nous raconter, mais Terminator 4 gagne progressivement en intérêt à ce niveau-là.

Pour conclure, Terminator Renaissance n’est peut-être pas le meilleur volet de la saga Terminator, mais il a le mérite de proposer du renouveau. Et rien que pour la performance de Sam Worthington, je vous conseille de voir ce quatrième volet. C’est juste dommage qu’il n’ait pas marché au Box-office et que la nouvelle trilogie prévue ait été annulée. Car je pense qu’on aurait pu explorer d’autres problématiques, tout en gardant la guerre hommes-machines en tant que fil rouge.

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Et vous, qu’avez-vous pensé des troisième et quatrième volets de la franchise Terminator ? N’hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires !

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