[CINÉMA] Ready or Not

Après la nuit annuelle où tous les coups mortels étaient permis (cf. The Purge 3), voici la partie de cache-cache sanglante dans une immense baraque de luxe ! Tyler Gillett et Matt Bettinelli-Olpin ont eu ainsi l’idée de mettre en scène une jeune mariée, qui est la cible mortelle de sa belle-famille, dans Wedding Nightmare (Ready or Not en VO). Un concept qui tient la route, si on ne tient pas compte du délire « rituel sataniste » et de la dernière demi-heure abracadabresque.

Commençons par le positif. Déjà, les acteurs jouent tous très bien. Ça m’a d’ailleurs fait plaisir de revoir Adam Brody à l’écran (je le trouve toujours aussi beau et charmant, pour ma part). J’ai été même choqué de voir Andie MacDowell (que je n’avais pas reconnue au début). Mais le film est surtout porté par l’actrice principale, Samara Weaving (que j’ai moi aussi pris pour Margot Robbie). Son personnage est attachant et évolue bien tout au long de l’histoire. Elle reste malgré tout « coincée » dans l’archétype de la blonde innocente et victime de tueurs en série, tout en s’accommodant bien de ce cliché devant la caméra.

Le film revêt également des allures de comédie par moments. Les scènes et répliques arrivent ainsi au bon moment, et apportent de la légèreté à ce jeu meurtrier des chats et de la souris. Bon, le film ne fait pas peur pour autant (on ne va pas pousser non plus). Mais ça apporte un peu plus d’originalité à l’histoire. En tout cas, j’ai bien rigolé et je n’étais d’ailleurs pas le seul à rire dans la salle.

Passons maintenant au négatif. Pour moi, ce qui casse immédiatement le concept est cette idée de rituel. J’ai l’impression que maintenant, les studios, réalisateurs et scénaristes d’Hollywood veulent à tout prix inclure du satanisme dans leurs films d’horreur/d’épouvante. D’accord, ça peut être justifié dans certains cas, mais ici, ça nuit à l’histoire. J’aurais préféré voir la belle-famille pourchasser l’héroïne par pur sadisme. Mais peut-être que ça aurait été trop violent pour le grand public ?

Enfin, les retournements de situation incongrus se multiplient durant les trente dernières minutes. Là encore, je suis perplexe, mais j’imagine qu’il fallait que ça plaise au grand public. La durée du film peut aussi rentrer en compte, vu qu’il ne dure « que » une heure trente. En d’autres mots, ça casse la dynamique du scénario en mode « emballé et vite plié ».

En résumé, Wedding Nightmare est une série B qui aurait eu davantage sa place sur Netflix. Mais ça se regarde quand même.

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