Bonjour à toutes et à tous ! Aujourd’hui, je vous parle de mes films vus en octobre et en novembre 2017 : IT d’Andrés Muschietti, Au revoir là-haut d’Albert Dupontel et Blade Runner 2049 de Denis Villeneuve. Bonne lecture !
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IT
Après que Tim Curry ait pris les traits de Pennywise en 1990, Bill Skarsgård fait de même dans cette nouvelle adaptation du roman de Stephen King réalisée par Andrés Muschietti. Un film qui a beaucoup de qualités, mais également quelques défauts. À commencer par cette manie qu’à son réalisateur de vouloir tout montrer au spectateur, quand il s’agit de le faire sursauter sur son siège. Je ne dis pas que ça ne fonctionne pas, mais c’est dommage qu’un long-métrage de ce genre ne mise que sur les jump scares. Je rajouterais que le côté musical 80s peut être agaçant à la longue, tant il plombe le rythme du film (y compris quand il s’agit d’y apporter de la légèreté).
À part ça, j’ai pris mon pied devant IT d’Andrés Muschietti ! Je me suis laissé prendre au piège de la tension instauré du début à la fin, malgré ce que j’ai dit plus haut. J’ai particulièrement accroché à deux scènes : celle de la salle de bain et celle du projecteur. Je les trouve effectivement réussies pour beaucoup de raisons (la mise en scène, les effets spéciaux, le jeu d’acteur, la musique et le montage). À l’image du reste du long-métrage, en somme. Au niveau du casting, je retiens Bill Skarsgård (évidemment), et la jeune et belle Sophia Ellis (la star de ÇA, c’est elle). La bande originale de Benjamin Wallfisch est également inoubliable (je l’écoute d’ailleurs en boucle). La réalisation de Muschietti est juste impeccable. Enfin, le film propose une double lecture intéressante, au niveau de la violence subie par les héros (elle ne vient pas seulement de Pennywise, mais aussi de la ville dans laquelle ils évoluent).
Bref, si vous n’avez pas encore vu IT version 2017, un seul conseil : foncez !
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Au revoir là-haut
Je vais être honnête avec vous : je connais très peu la carrière d’Albert Dupontel, mais 9 Mois Ferme m’en avait donné un agréable aperçu. Au revoir là-haut m’a bien plu également, mais ça n’est pas le film français de l’année 2017 pour moi. Il est très bien fait au niveau de la mise en scène et de la photographie, de même qu’il est très bien joué (merci Nahuel Pérez Biscayart). Il y a aussi beaucoup de thématiques intéressantes, qui sont abordées avec poésie et avec humour.
Des longs-métrages français de ce genre sont rares et, une fois de plus, je suis content que ces derniers voient le jour. Seul (gros) bémol à mes yeux : le scénario est décousu et on sent d’ailleurs la « transposition » du bouquin sur grand écran. Mais en y repensant, je réalise qu’Au revoir là-haut est le genre d’œuvre cinématographique qui vous laisse pantois à la sortie du cinéma, et qui vous remue le cerveau les jours suivants. Un deuxième visionnage sera peut-être donc nécessaire, me concernant !
Au revoir là-haut d’Albert Dupontel n’en demeure pas moins une œuvre singulière, qui fait beaucoup de bien au paysage du cinéma français.
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Blade Runner 2049
Après l’excellent Premier Contact, voici la dernière œuvre génialissime de Denis Villeneuve qu’est Blade Runner 2049. En passant, le fait de ne pas avoir vu le premier volet n’a pas gêné ma compréhension au niveau de l’histoire. En revanche, le dernier tiers du film laisse présager un futur troisième volet. À voir si celui-ci est prévu dans les agendas…
Je vais commencer par l’aspect visuel du long-métrage de Denis Villeneuve. Je pense que Blade Runner 2049 est l’un des films les plus beaux qui m’ait été donné de voir cette année, avec Ghost in the Shell de Rupert Sanders. Les effets spéciaux sont travaillés et les plans de caméra insistent beaucoup sur le regard de chaque personnage (les yeux ont d’ailleurs une grande importance dans l’intrigue générale). En outre, l’ambiance futuriste est très bien retranscrite, notamment son côté dystopique. Il y a eu donc un véritable travail de la part de Denis Villeneuve, de ce côté-là.
Au niveau des acteurs, Ryan Gosling m’a enfin conquis ! Il a une belle présence à l’écran, et ce de la première à la dernière seconde. Certes, son jeu monolithique peut en agacer certains, mais son charisme naturel vient palier à cela. Le reste du casting est très bien également. Or, je n’avais d’yeux que pour Ryan !
Le scénario est assez simpliste, je dirais (c’est un peu « décevant », quand on connaît la filmographie de Denis Villeneuve). Néanmoins, les sous-thèmes qui y sont développés lui donnent de la profondeur et nous permettent d’ailleurs de nous identifier au héros. Ils posent aussi des questions intéressantes sur notre société actuelle.
Pour moi, c’est l’un des films incontournables de 2017 !