[CINÉMA] Julie & Julia

Paris, 1948. Julia Child s’installe en France, son mari ayant été muté là par le gouvernement américain. Cette femme pleine de vie cherche à faire quelque chose de la sienne justement. Après avoir teinté une carrière dans les chapeaux, elle décide de se lancer dans la cuisine, une passion qui l’obsède depuis toujours… New York, 2002. Julie Powell sent que sa vie vire à la routine pure et dure. Tout semble la dégoûter : son travail, son nouvel appartement miteux… Alors que pour ses amies, c’est l’inverse. Un jour, Julie décide de se lancer un défi : réaliser en un an les 524 recettes du livre Mastering the Art of French Cooking, de la célèbre Julia Child, et relater sur un blog son expérience…

L’affiche s’avérait déjà être appétissante, de même que la bande-annonce. Et le film se savoure jusqu’au bout (même si deux heures, c’est bien long !). Meryl Streep et Amy Adams forment un duo plein de vie et fraicheur, auquel on s’attache et qu’on ne veut plus quitter par la suite. Forcément, ça laisse présager deux nouvelles nominations aux oscars, avec une Streep plus avantagée (même si ma préférence va à Adams). Deux actrices qui en mettent plein la vue, devenant ainsi l’intérêt du film à elles seules. Et à vrai dire, même si on peut accuser le gros coup marketing après le succès de Doubt, on ne va vraiment pas s’en plaindre !

En outre, tout dans Julie & Julia nous apparaît succulent, la faute à ces nombreux plats qui défilent sur notre écran, et qu’on voudrait bien goûter. C’est aussi des acteurs secondaires qui nous régalent de leur prestation, quel qu’ils soient (même Jane Lynch, c’est pour dire !), un univers plein de bons sentiments et de féérie qui nous enchante jusqu’au bout, une France des années 50 retranscrite à merveille et qui procure au film sa beauté visuelle (et culinaire).

En résumé, malgré des longueurs qui pointent le bout de leur nez dans sa deuxième partie, Julie & Julia est prenant. On sent d’abord le fumet qui s’en dégage grâce à son affiche et sa bande-annonce (comme je le disais plus haut), on goûte ensuite un petit morceau et enfin, on le dévore littéralement. Un film tout simplement délicieux.

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