[CINÉMA] Instacinés – Janvier 2024

Bonjour à toutes et à tous ! Voici mes mini critiques des films que j’ai vus au mois de janvier 2024 et que j’ai également publiées sur Instagram.

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Wish : Asha et la bonne étoile : 6,5/10

Si l’hommage (très) poussé à Disney est réussi (jusqu’au générique de fin), le scénario et les personnages, eux, restent bien légers. On ne s’ennuie pas et l’héroïne est attachante, mais on s’attendait clairement à mieux de la part du long-métrage censé célébrer les 100 ans du célèbre studio. Pour moi, « Wish » ne restera pas dans les annales du cinéma d’animation, voire du cinéma tout court.

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Mean Girls : Lolita Malgré Moi : 7/10

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en allant voir ce « remake » du film culte des années 2000, si ce n’est à la même histoire. J’avais surtout peur que l’aspect « comédie musicale » soit un gros pétard mouillé. Au final, la plupart des chansons s’incluent bien dans le scénario, bien que certaines tombent à l’eau. Le casting s’en sort bien, surtout les deux actrices vedettes — passer après Lindsay Lohan et Rachel McAdams était un challenge de taille. La seule déception vient du personnage de Karen, qui est terne par rapport à la version originale. Pour ce qui est du scénario et de ses changements, des fois ça passe, des fois ça casse. Surtout que cette version 2024 se veut être plus inclusive et féministe. Mais encore faudrait-il que ce soit fait avec subtilité… Dans l’ensemble, c’est une bonne adaptation. Néanmoins, pas sûr qu’elle marquera autant les esprits que son aînée.

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Pauvres Créatures : 8/10

Yórgos Lánthimos signe un nouveau conte à son image : à la fois fantasque et féministe. Il offre, par ailleurs, à Emma Stone l’un de ses meilleurs rôles et je ne serais pas étonné qu’elle reparte avec un 2e Oscar. Et si l’humour noir est toujours aussi plaisant, le message féministe, lui, est parfois un peu trop forcé (à force, on a compris que le gros problème de notre société, c’étaient les hommes [blancs]). Les 2 h 21 défilent donc à toute vitesse, aidés par le découpage du scénario en plusieurs parties. En résumé, un régal cinématographique sur tous les plans.

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La Tresse : 9,5/10

Un grand film émouvant de femmes fortes et résilientes comme je les aime ! Dès la première seconde, on s’attache et on se laisse porter par ces trois héroïnes qui ont en commun ce qu’elles ont de plus féminin et intime. On suit donc avec passion leurs aventures respectives semées de victoires et d’embûches. Et puis, ça nous permet de voyager et de découvrir de nouvelles cultures et horizons. En d’autres mots, « La Tresse » est une belle merveille sur grand écran.

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Comme un prince : 6,5/10

À la base, je ne devais pas du tout aller voir ce film. Mais comme la caissière m’a dit qu’elle avait eu de bons retours de la part des clients du cinéma, j’ai sauté le pas (et vu que j’ai un abonnement, osef !). Au final, j’ai bien aimé. Certes, « Comme un prince » est une comédie classique et prévisible — on sait que ça finira bien pour tous les personnages. Mais elle est sympathique et bon enfant. Les performances des acteurs sont bonnes (Ahmed Sylla porte d’ailleurs bien le film) et il y a une super dynamique entre les personnages. Par contre, on a ENCORE droit au cliché du « renoi de la cité qui ne branle rien et n’a pas beaucoup de culture » (du moins, aux yeux des personnages blancs du film). Mais bon, ça aurait pu être pire. Tout ça pour dire que le long-métrage signé Ali Marhyar fait bien passer le temps.

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Iris et les hommes : 6,5/10

Après « Antoinette dans les Cévennes », Caroline Vignal retrouve Laure Calamy pour une nouvelle comédie féminine déjantée. Cette fois, le personnage de Laure ne ressent plus de désir et elle va le retrouver via une application de rencontres. L’idée est originale, la mise en scène aussi. Laure Calamy livre une bonne prestation, même si ses mimiques ont tendance à m’exaspérer. Les acteurs masculins, quant à eux, ont tous leur propre charme. De quoi passer un bon moment devant son (grand) écran.

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La Couleur Pourpre (2024) : 7/10

Je n’ai pas encore regardé le film de 1985, donc je ne pourrai pas comparer. Et tant mieux, car ça m’a permis de découvrir et de me faire un avis vierge sur ce récit teinté d’émotions, d’humour et d’excentricité. Le fait est que ce soit une comédie musicale atténue la violence que subit Celie (l’héroïne) au quotidien, depuis son enfance. Évidemment, le film est parfois violent et impacte bien psychologiquement le spectateur — je pense à la scène où Celie doit raser son mari. La bande originale est très bien et la mise en scène est super. Et malgré le fait que le film dure 2 h 20, on ne voit pas le temps passer. Cependant, certaines scènes du long-métrage ne sont pas assez développées et passent trop rapidement. Personnellement, ça m’a sorti du film. Quant au casting, toutes les actrices et tous les acteurs sont très bien. J’ai eu un peu de mal avec la prestation de Fantasia Barrino, cependant, mais je pense que c’est surtout dû à son personnage. Enfin, j’ai adoré l’esprit « girl power » que véhicule l’œuvre de Blitz Bazawule. En résumé, c’est l’une des sorties de ce début d’année à ne pas rater.

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