Bonsoir tout le monde ! J’espère que vous allez bien ! Aujourd’hui, je vous parle du téléfilm La Petite Sirène sorti sur Netflix France en décembre dernier. Me concernant, j’étais curieux de voir le résultat, car je suis un grand fan de la version Disney !
Ici, il s’agit plus d’une « suite/adaptation » en mode « et si… » Dans le sens où le générique reprend le conte original (celui où elle se transforme en écume), avant d’en changer l’issue pour la suite du film. La sirène passe bel et bien un contrat, sauf que :
- elle vend son âme à un sorcier, en échange de jambes humaines ;
- elle est retenue par ce même sorcier après avoir failli à son contrat, en servant d’attraction ambulante dans un cirque nomade.
C’est à partir de là que ça devient original et intéressant. Bon alors, pour ne pas y aller par quatre chemins (et pour commencer par l’aspect négatif), c’est très mal réalisé. Pour preuve, les fonds verts sont flagrants. C’est étonnant, car certains effets spéciaux sont plutôt réussis (notamment sous l’eau). Après, on peut prendre ça comme un « hommage » aux vieux téléfilms fantastiques qui passaient le vendredi soir sur M6. Par ailleurs, j’étais assez nostalgique de cette époque durant mon visionnage, donc la mauvaise réalisation est finalement un « plus » pour moi.
Niveau acting, ce n’est pas fou, mais pas catastrophique pour autant. Les acteurs auraient pu clairement faire bien mieux que ce qu’ils ont montré à l’écran. Poppy Drayton est molle, mais elle réussit à mettre en avant le côté doux et attachant de son personnage. Et puis, elle chante assez bien. Son duo avec William Moseley (Peter dans Le Monde de Narnia [il a grandi depuis le temps !]) est suffisamment crédible pour qu’on ait envie de croire à leur romance « impossible » – on se doute bien qu’ils vont finir ensemble. Armando Gutierrez fait un bon méchant, tandis que Jo Marie Payton est rigolote dans le rôle de la servante « grande gueule ».
Au niveau de l’histoire et de son scénario, si le film met du temps avant de démarrer, il est palpitant à suivre. Je l’aurais peut-être rallongé de quelques minutes, car certaines questions ne trouvent pas de réponse (comme l’origine de la maladie d’Elle). J’ai bien aimé cette réécriture dans l’ensemble, l’histoire jouant bien avec les clichés connus sur les sirènes. Les nouvelles idées trouvées (pour « prolonger » le conte d’Andersen) étaient bonnes, au passage.
Bref, moi j’ai bien aimé cette adaptation sans prétention de La Petite Sirène. Je n’en attendais pas plus qu’un honnête divertissement pour me détendre. Le contraire serait se méprendre sur les intentions des réalisateurs, selon moi.