[CINÉMA] Who’s That Girl?

Aujourd’hui, je vous parle d’un chef-d’œuvre nanardesque qui a consacré Madonna aux Razzie Awards : Who’s That Girl?, réalisé par James Foley et sorti en 1987 ! Mais attendez : James Foley ne serait-il pas le malheureux réalisateur des deux derniers volets de la saga Fifty Shades ? Le pauvre homme était-il déjà abonné aux navets il y a déjà trente ans de cela ?

La réponse : oui ! Je ne sais pas ce que lui et son équipe avaient fumé ce jour-là, mais son film est juste mauvais de A à Z ! Comment a-t-il pu pondre un long-métrage avec un scénario, une réalisation et un jeu d’acteur pareils ? C’est (presque) du jamais vu ! Je comprends mieux pourquoi il s’est « reconverti » en réalisateur de séries télévisées, car son Who’s That Girl? est digne d’un téléfilm kitch des années 80 ! Ah tiens, son film est bien en raccord avec son époque ! Pas de la bonne manière, mais il l’est !

Parlons de Madonna. Ah, Madonna ! La Reine de la Pop, celle qui me berce depuis mon enfance, s’est obstinée à percer dans le milieu du septième art, alors qu’elle n’avait déjà pas beaucoup de talent en tant qu’actrice à l’époque ! Accordons-lui au moins Evita, cela dit ! Ici, elle joue tellement comme une quiche et en fait des caisses, qu’elle mérite bel et bien son Razzie… et certainement tous les autres qu’elle a eus — j’ai hâte de voir À La Dérive de son cher ex-mari Guy Ritchie ! En tout cas, la pauvre devait bel et bien croire en son potentiel d’actrice (inexistant) ! Bitch I’m Madonna n’était donc pas l’une de ses premières lubies artistiques !

Je passerai sur les énormes incohérences du scénario et les autres acteurs — on dirait néanmoins qu’ils sont gênés par ce spectacle malaisant et ridicule que leur offre Madonna. Mais vous savez quoi ? J’ai trouvé le long-métrage de James Foley tellement mauvais (je comprends d’ailleurs son immense insuccès), que je l’ai trouvé drôle. Oui, oui : drôle ! J’ai ainsi ri devant tant de crétinerie et pris ce « charmant » petit ensemble au troisième degré (alors que le film se prend lui-même au premier degré) ! Comme quoi, il suffit de ne pas chercher bien loin lorsqu’on veut mettre son cerveau en mode abrutissant !

En résumé, je recommande Who’s That Girl? à tout spectateur qui, comme moi, souhaiterait se fendre la poire devant un nanar qui ne s’assume pas vraiment en tant que tel. À voir en VF, pour en savourer le doublage !

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