Après Top Gun 2, je vous parle de mon dernier coup de cœur sur grand écran : Là où chantent les écrevisses d’Olivia Newman (Where The Crawdads Sing en VO). C’est un film qui m’a touché pour le parcours de résilience de son héroïne qui, de ce fait, s’avère être d’emblée attachante. C’est également un long-métrage porté par l’excellente performance de son actrice principale, Daisy Edgar-Jones. Mon avis en détail ci-dessous !
Déjà, je trouve que Daisy Edgar-Jones incarne parfaitement le personnage de Kya. On dirait d’ailleurs que le rôle a été écrit pour elle (même si le film est adapté du roman du même nom). Ce qui m’a surtout bluffé, c’est sa beauté naturelle. Là où les autres actrices du film ont le visage pomponné et portent les fringues tendances de l’époque (le film se déroule dans les années 60), Daisy n’est pas maquillée (ou alors, très peu) et a un look simple la plupart du temps. C’est justement ça qui fait qu’on ne voit qu’ELLE tout du long. En tout cas, Daisy Edgar-Jones livre une belle performance d’actrice qui, je l’espère, sera reconnue (aux Golden Globes, voire aux Academy Awards ?).
Au sujet de l’histoire, au début j’étais mitigé. En effet, le récit de la petite fille rejetée de tous et dont la famille est dysfonctionnelle est vu et revu. Néanmoins, la scénariste Lucy Alibar est parvenue à le rendre captivant, notamment grâce à cette histoire de meurtre. De plus, le procédé d’aller-retour entre le passé et le présent fonctionne bien (même si, encore une fois, c’est vu et revu). Where the Crawdads Sing n’est donc pas original dans sa forme et son fond, mais il nous permet de bien cerner le personnage de Kya et comprendre ce qui l’a amenée à être accusée soudainement de meurtre.
Ce qui m’a également émerveillé dans le film d’Olivia Newman est ses décors et sa bande originale. L’action du long-métrage a effectivement lieu en Caroline du Nord, notamment dans ses forêts et ses marécages. Et je n’ai qu’une chose à dire : c’est super beau ! Ça donne ainsi envie de voyager et de découvrir la nature aux côtés de Kya (puis de Tate, son grand amour). La bande originale composée par Mychael Danna, elle, nous transporte encore plus dans ce « conte de fées » moderne.
Pour finir, j’ai été un peu déçu par la révélation finale du film. Je la trouve effectivement très racoleuse et pas nécessaire. Le long-métrage met déjà bien à l’honneur la femme forte qu’est Kya et respire beaucoup le féminisme. Je trouve donc que cet ultime twist vient ampouler le message féministe véhiculé par l’œuvre d’Olivia Newman.
En conclusion, si vous adorez les femmes fortes au cinéma, je ne peux que vous conseiller de voir Là où chantent les écrevisses. Et si vous ne connaissez pas encore l’actrice Daisy Edgar-Jones, ce film est l’occasion pour vous de la découvrir !
Et vous, quel est votre avis sur Where The Crawdads Sing ? N’hésitez pas à me donner votre avis en me laissant un commentaire !