Pippa Lee a cinquante ans, un mari mourant dont elle doit s’occuper, un fils avocat dont elle est fière et une fille photographe qui la déteste. En apparence, sa vie est synonyme de bonheur et de perfection. Pourtant, elle sent qu’il manque quelque chose à son existence, quelque chose qu’elle n’a pu trouver durant sa jeunesse tumultueuse et sa vie de femme au foyer bien rangée. L’arrivée de Chris est peut-être le chaînon manquant…
On nous annonçait un film d’auteur décalé, et on se retrouve avec les chroniques peu inspirées d’une femme cinquantenaire faisant le point sur sa vie passée, se disant : « Putain, mais qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? ». Quand je commence une critique ainsi, cela veut dire que j’ai été fortement déçu. Et The Private Lives of Pippa Lee ne m’a fait ni chaud ni froid.
Mis à part les performances brillantes de Robin Wright Penn (la Jenny de Forrest Gump [si, si !]) et d’Alan Arkin, l’ensemble est mou, rabâché maintes et maintes fois et n’apporte pas une once d’originalité à un cinéma d’auteur qui commence à se répéter un peu trop sérieusement. Au Cinéma tout court d’ailleurs. Ça n’est pas drôle une seule seconde, et même Winona Ryder avec ses crises de femme capricieuse ne changera pas la donne (on lui foutrait des claques plutôt). Blake Lively tenait là un rôle qui aurait pu ENFIN lui donner une once de crédibilité, il lui faudra encore un sacré bout de temps avant de devenir une grande actrice. Dans Pippa Lee, elle n’est pas à la ramasse, mais elle ne prétend pas à l’Oscar non plus !
En gros, The Private Lives of Pippa Lee, c’est In The Land of Women version femme, mais dénué de charme. Néanmoins, ça reste réaliste et sincère. Et c’est déjà ça.