[CINÉMA] Rattrapages Ciné #4 (bonus)

Bonjour à toutes et à tous ! On se retrouve aujourd’hui pour des rattrapages ciné bonus, avec les films suivants : Pitch Perfect 3, Crime on the Orient-Express, Star Wars – The Last Jedi et La Promesse de l’Aube. Bonne lecture !

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Pitch Perfect 3

J’avais fait exprès de ne regarder qu’une fois les deux bandes annonces et de ne lire aucun avis, avant d’aller voir Pitch Perfect 3. Et même si j’avais lu les pires critiques du monde à son sujet, j’y serais allé quand même, car je l’attendais avec grande impatience. Puis, quand je vais voir un film du genre de Pitch Perfect au cinéma, c’est pour débrancher mon cerveau… et rien d’autre ! Et ce troisième volet fait bien le taf, de ce côté-là.

Certes, Pitch Perfect 3 n’est pas exempt de défauts. Sa réalisatrice, Trish Sie, abuse effectivement des retournements de situation granguignolesques. En ce sens, l’épisode du yacht n’apporte rien d’utile au scénario. J’étais d’ailleurs déçu de ne pas retrouver un gag à la fois trash et original en guise d’ouverture du film, comme c’était le cas pour les deux premiers volets. Enfin, certains personnages sont beaucoup plus mis en avant que d’autres, ce qui crée un autre « déséquilibre » scénaristique.

Par contre, je peux vous certifier qu’on rigole beaucoup. Certains gags sont peut-être répétitifs et lourds, et on sent aussi que la saga commence à ne plus trop savoir quoi raconter. Mais cela fait bien plaisir de revoir Anna Kendrick, Rebel Wilson et leur bande à l’action et sur scène ! Les reprises sont, de ce fait, toujours aussi efficaces dans le tempo et dans la voix !

De quoi commencer parfaitement l’année 2018, en ce qui me concerne !

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Murder on the Orient Express

Aïe, aïe, aïe ! D’habitude, j’ai l’esprit assez ouvert concernant les adaptations de livres sur grand écran. Mais là, non, je n’y arrive pas. Ayant lu le livre récemment, je suis très déçu de cette version de Le Crime de l’Orient-Express de Kenneth Branagh. Par contre, je reconnais qu’elle est bien réalisée et qu’elle pourrait également plaire aux personnes qui ne connaissent pas l’histoire. De mon côté, j’ai détesté du début à la fin.

Je n’ai pas reconnu l’œuvre d’origine, pour ne pas dire pas du tout. Des éléments de l’intrigue ont été repris (encore heureux !), mais il y a eu beaucoup trop de changements. Vous allez me dire : « Mec, c’est le principe même d’une adaptation ! » Je suis d’accord sur ça, puisque ça permet de redécouvrir l’histoire différemment. Sauf que la plupart de ces changements ne sont pas utiles, en plus de dénaturer la personnalité de certains personnages. Je pense, par exemple, à ceux de Michelle Pfeiffer et de Lucy Boynton, qui trahissent la Caroline Hubbard et la Comtesse Andrenyi du roman. Sans oublier cette histoire idiote de racisme, qui n’a pas lieu d’être. Sérieusement, Hollywood, quand vous adaptez une œuvre, faites-le comme il faut !

Par conséquent, je reconnais être passé à côté du long-métrage de Kenneth Branagh. Je reconnais aussi qu’il y a certaines idées intéressantes dans la mise en scène et dans les plans de caméra. Je lui trouve néanmoins trop d’effets spéciaux dans les décors en extérieur, ainsi qu’un gros déséquilibre dans son scénario : la première partie est molle, la seconde partie est bâclée dans la résolution de l’enquête (là où le livre prenait bien le temps de dévoiler les indices). Enfin, les scènes larmoyantes étaient largement dispensables, selon moi.

En résumé, Murder on the Orient Express est une énorme déception, me concernant.

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Star Wars – The Last Jedi

Il doit s’agir de l’épisode de Star Wars ayant le plus divisé ! Certains disent qu’il s’agit du meilleur film de la saga, d’autres que c’est le pire jamais fait. De mon côté, si The Last Jedi n’avait pas été pourvu d’autant de défauts, j’aurais pu le classer parmi mes épisodes favoris de la saga. Mais voilà, à trop vouloir faire de l’humour (à deux balles) et du remplissage (à ras bord), Les Derniers Jedi se perd parmi les nombreux produits estampillés Disney.

Autant commencer par ce qui m’a agacé le plus ! Déjà, Rian Johnson met des touches d’humour qui n’ont pas lieu d’être. C’est-à-dire que chaque gag tombe comme un cheveu dans la soupe, et on se dit alors : « Mais ce n’est pas Star Wars, ça ! » Mais bon, on sait que Disney adore faire du Marvel à toutes les sauces. On n’échappe également pas au fan service qui est roi depuis l’épisode 7. Enfin, j’ai eu l’impression que l’intrigue de Finn et Rose était là pour meubler le scénario, de sorte que le long-métrage dure bien deux heures et demie. Or, vu que toutes les intrigues se « regroupent » dans le dernier acte, c’est un « mal pour un bien » on va dire !

Du coup, qu’est-ce que j’ai aimé dans The Last Jedi ? Cinq mots : Rey, Kylo Ren, Luke Skywalker ! Pour moi, c’est ce genre d’intrigue que la saga doit emprunter pour le neuvième épisode. Ce côté sombre lui va vraiment bien, surtout lorsqu’il est mis en avant par la dualité qui unit Rey et Ben. Daisy Ridley et Adam Driver ont, de ce fait, une bonne alchimie à l’écran. Le second est d’ailleurs enfin servi par son personnage comme il se doit (je me souviens à quel point j’avais ri en le voyant dans Le Réveil de la Force). Mark Hamill, quant à lui, tire parfaitement sa révérence.

Pour ce qui est du dernier acte, mon cœur battait à la chamade. Tout était impeccable, que ce soit la mise en scène ou le jeu d’acteur, en passant par la tension omniprésente. Pour vous dire, j’avais même l’impression de revoir le combat entre Obi-Wan et Anakin dans La Revanche des Sith !

Ça annonce ainsi du bon pour le dernier épisode de cette nouvelle trilogie. Et honnêtement, j’espère que celui-ci suivra la direction entamée par le huitième !

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La Promesse de l’Aube

Voici mon dernier film de 2017 vu sur grand écran : La Promesse de l’Aube d’Éric Barbier. Un beau récit sur les relations mère-fils, un biopic passionnant sur un homme névrosé qui a vécu à travers celle qui lui donna le monde. Soit deux heures que je n’ai pas vues passer !

Tout d’abord, acclamons les performances magistrales de Charlotte Gainsbourg et de Pierre Niney ! Surtout de celle de Gainsbourg, qui – je trouve – sort de sa zone de confort d’actrice. Elle incarne ainsi, avec une belle aisance, cette mère fière et battante, de même que castratrice pour sa progéniture. Et, pour une fois, je n’ai pas vu Charlotte Gainsbourg à l’écran, mais bel et bien son personnage ! Saluons aussi les acteurs secondaires, dont Nemo Schiffman (qui joue Romain Gary adolescent).

Ensuite, en tant que metteur en scène, Éric Barbier s’en sort divinement bien. À travers sa caméra, il reconstitue bien les différentes époques que traversent son héros, en soignant bien la photographie de l’ensemble. Le budget y est, et ça se voit !

Enfin, le scénario, qui est très classique (retours vers le présent et vers le passé, comme pour beaucoup d’œuvres de ce genre), trouve un bon équilibre entre l’ambiance « noire » de l’histoire et la légèreté de celle-ci. C’est-à-dire qu’on rit beaucoup de Charlotte Gainsbourg, à cause de son attitude fantasque, de même qu’on rit de Pierre Niney à cause du pétrin dans lequel il se met sans cesse.

Si La Promesse de l’Aube est encore à l’affiche de votre cinéma le plus proche, n’hésitez plus : allez le voir !

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