C’était le film du Festival de Cannes que j’attendais de voir le plus, puisque Kristen Stewart (entre autres) était dirigée par Walter Salles, réalisateur du très bon Carnets de Voyage.
Soyons de suite honnêtes : on est bien loin de ce dernier. En fait, tout est presque impeccable dans Sur La Route : le casting, la bande originale et la photographie. Le principal bémol, c’est le film en lui-même.
Les deux heures vingt ne nous paraissent pas trop longues au début, mais elles deviennent interminables. Les scènes s’enchaînent, d’ailleurs, sans qu’il n’y ait un véritable fil conducteur. Du coup, on se laisse difficilement emporté par l’ensemble.
On a également du mal à s’attacher aux personnages. Par exemple, je trouve que celui de Marylou est trop en retrait par rapport aux deux héros masculins. En outre, le scénario est peu inventif : on baise, on fume, on prend le volant et ainsi de suite.
Je ne sais pas ce qu’il en est du livre de Jack Kerouac (je ne l’ai pas encore lu), mais sa version cinématographique est bien décevante et soporifique.