[CINÉMA] Nikita

Luc Besson est un réalisateur que j’adore. Selon moi, c’est des rares réalisateurs français qui arrive à sortir des sentiers battus, lorsqu’il s’agit de réinventer le cinéma français. Je me devais donc de voir ses premiers films, à commencer par Nikita.

Plus qu’un simple film sur une tueuse à gages, Nikita traite du destin malheureux et contrôlée d’une femme qui n’a jamais pu avoir recours à son libre arbitre. C’est une anti-héroïne bien loin des personnages féminins des années 80, qui allait ouvrir la voie à d’autres protagonistes féminins plus badass et moins parfaites (aussi bien physiquement que mentalement) dans les années 90). Anna Parillaud, qui incarne Nikita, est donc bien loin de la femme glamour qu’on a l’habitude de voir sur nos écrans. Elle est assez gauche dans son interprétation de ce personnage « hors normes » et c’est ce qui fait justement son charme. Tantôt folle à lier, tantôt vulnérable, Anne Parillaud en met plein la vue au spectateur. Et c’est ELLE qui porte le film sur ses épaules solides.

Le film de Luc Besson est long à démarrer. Mais c’est nécessaire pour nous introduire au personnage et à l’univers dans lequel il va évoluer. En regardant Nikita, je me suis amusé d’ailleurs à reconnaître les personnages et les éléments qui sont également présents dans la série de 2010 (celle avec Maggie Q). Donc, avant même d’avoir vu le film culte de Luc Besson, cette histoire m’était déjà familière. Je m’attendais à une autre fin cependant (j’ai l’impression que le film s’est terminé de manière soudaine et qu’il était ouvert à une suite potentielle, malgré tout).

Les scènes d’action sont vraiment efficaces et avant-gardistes (le fait qu’une tueuse soit sur le devant de la scène). On voit aussi la souffrance intérieure de l’héroïne, du fait qu’elle soit tiraillée entre son identité secrète et son désir d’avoir une vie normale. Le scénario s’attarde donc bien sur ce point important et, même s’il précipite certains événements du récit – Nikita qui s’entiche un peu trop vite du premier mec qu’elle croise, le jour même où elle recouvre sa « liberté » -, il sait dépeindre avec précision la psychologie complexe de Nikita.

En conclusion, Luc Besson a su frapper fort avec Nikita, en ouvrant de nouvelles perspectives au cinéma d’action français, voire même international. Et côté français, je ne suis pas sûr que d’autres réalisateurs français aient réussi à faire mieux que lui à ce niveau-là (y compris lui-même).

Et vous, avez-vous vu Nikita ? Si oui, quel est votre avis sur le film de Luc Besson ? N’hésitez pas à me donner votre avis dans les commentaires !

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