[CINÉMA] Kensuke’s Kindgom

En 2024, cela fait du bien de voir un film d’animation en 2D (à l’ancienne, donc). Qui plus est, un film qui aborde la question de l’écologie pour montrer notamment au jeune public que la traite animale, c’est mal. Cependant, Le Royaume de Kensuké (Kensuke’s Kingdom en VO) de Neil Boyle et Kirk Hendry n’est pas forcément un long-métrage d’action et d’humour comme ceux auxquels on est habitués depuis des années. C’est surtout l’histoire d’un enfant qui, au vu des circonstances dans lesquelles il se trouve, va devoir grandir. Personnellement, ça me va.

Récemment, dans le genre « parcours initiatique », il y a Le Royaume des Abysses. Et là où celui-ci se complique la tâche pour aller de son point A à son point B, Le Royaume de Kensuké déroule tranquillement et simplement son récit. C’est-à-dire qu’au début, on retrouve le héros, Michael, un enfant encore immature à qui on — sa famille et son naufrage sur une île — va demander de grandir et qui, à la fin, deviendra un adulte bien avant l’heure.

Après oui, il ne se passe pas grand-chose, hormis quand les braqueurs débarquent sur l’île pour capturer les animaux. Et contrairement à ce que laissait sous-entendre la bande-annonce, cet « événement » n’est pas d’une importance capitale dans le scénario. Il est surtout là pour faire comprendre à Michael (et au public) que si on ne peut pas empêcher la bêtise humaine, on peut la prévenir par la suite. Pour ça, je trouve que le film atteint clairement son objectif.

Je vous avoue également que j’ai trouvé la première moitié du film plutôt long. En effet, j’ai dû attendre la rencontre entre Michael et Kensuké pour vraiment rentrer dans l’histoire. À partir de là, je me suis vraiment identifié et attaché au personnage. De même que j’ai apprécié le lien qui s’établit entre lui et Kensuké (qui devient son père de substitution). C’est d’ailleurs « ironique », car s’il en veut à son père au début, c’est lui qu’il va réclamer le plus quand il se retrouvera seul sur l’île. Le film rend donc un bel hommage à la relation qui existe entre n’importe quel père et son enfant. Une fois encore, le long-métrage atteint son objectif.

Enfin, l’animation en 2D fait vraiment du bien aux yeux. À l’image du Royaume des Abysses (que je cite plus haut) qui prend le risque de mêler divers styles d’animation, l’œuvre de Neil Boyle et Kirk Hendry prend celui de proposer une histoire « à l’ancienne » (visuellement parlant), là où la 3D est légion. Et même si j’ai eu du mal avec le design des personnages — sans doute est-ce un parti pris par rapport au livre dont le film est adapté ? —, je reconnais que c’est cet aspect-là qui distingue Le Royaume de Kensuké de ses nombreux concurrents aseptisés en trois dimensions. Et qui m’a finalement fait aimer en partie le film.

En conclusion, Le Royaume de Kensuké ravira aussi bien les petits que les grands pour sa beauté visuelle, ainsi que pour ses messages finaux. Un film à voir en famille !

Et vous, avez-vous vu ce long-métrage d’animation ? Si oui, dites-moi ce que vous en avez pensé en commentaire pour qu’on en discute.

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