[CINÉMA] Instacinés – Avril 2022

Bonjour à toutes et à tous ! Voici mes mini critiques des films et séries que j’ai vus au mois d’avril 2022 et que j’ai également publiées sur Instagram.

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Sonic 2, le film : 7/10

Un deuxième film à la hauteur du premier, toujours autant rempli de rebondissements, d’humour et d’émotion. Par ailleurs, « Sonic The Hedgehog 2 » offre plein de easter eggs aux fans du jeu vidéo qui sont les bienvenus. De plus, Jim Carrey parvient toujours le show après tant d’années de bons et loyaux services. Enfin, le trio Sonic/Tails/Knuckles fonctionne et se complète parfaitement. En somme, c’est le divertissement familial parfait !

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Pokémon : le retour de Mewtwo : 7/10

Ce téléfilm spécial, qui est la suite directe du premier film (« Mewtwo contre-attaque ») aurait dû être un film « Pokémon » à part entière et sortir au cinéma. En effet, la courte durée de « Le retour de Mewtwo » se fait ressentir et, même si le scénario et les personnages se révèlent intéressants, plus de développement n’aurait pas été de refus. Et puis, j’étais content de revoir le personnage de Mewtwo, qui a vraiment bien évolué depuis le premier film selon moi (il continue de se poser des questions sur son existence et son rapport aux humains a changé). Par ailleurs, ça fait plaisir de réentendre la bande originale du film tout au long de celui-là ! En conclusion, « Le Retour de Mewtwo » est une belle manière de conclure l’intrigue de Mewtwo et de ses clones.

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Pokémon : les origines

Hier soir, j’ai regardé cette minisérie spin-off de la franchise « Pokémon ». Diffusée en 2013 à l’occasion de la sortie des versions X et Y, elle se veut être un hommage aux premiers jeux « Pokémon » (versions Rouge et Bleu). Elle reprend ainsi le scénario et les personnages des jeux en question. On y retrouve donc Red (le héros), Blue (son rival), le professeur Chen (évidemment), ainsi que d’autres personnages bien connus (comme Pierre ou Giovanni). Personnellement, j’ai adoré ces quatre épisodes ! Les graphismes et les couleurs sont sublimes, le scénario est palpitant (même si très prévisible). Je me suis également beaucoup attaché au personnage de Red (qui évolue sous les yeux du spectateur). Ça a été également un vrai plaisir de redécouvrir les 151 premiers Pokémon (Carapuce, Salamèche, Mewtwo, Raichu…). Sans oublier la célèbre bande originale des jeux ! Bref, ce cadeau de la part des créateurs de « Pokémon » fait plaisir !

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Venom : Let There Be Carnage : 5,5/10

Ce deuxième volet est bien meilleur que le premier (pas difficile, en même temps), dans le sens où il assume mieux le côté « anti-héros » d’Eddie Brock/Venom. Certes, certains passages laissent clairement à désirer et le casting n’est pas très bon (Michelle Williams joue décidément mal dans cette saga et pourtant, Dieu sait si je l’adore !). Mais les deux méchants en imposent et la fin promet de belles surprises pour la suite. « Venom 2 » n’est donc pas parfait, mais je ne le trouve pas non plus aussi catastrophique qu’on le dit.

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Fresh : 6,5/10

Un film à la réalisation clairement esthétique et soignée, qui capte véritablement notre attention une fois le générique de début passé (qui arrive au bout de 30 minutes !). Si la métaphore de la domination sexuelle patriarcale fonctionne bien, visuellement parlant, à travers le cannibalisme, le manque de subtilité des dialogues et de certains personnages non (« Promising Young Woman » l’était bien plus, selon moi). En tout cas, le sentiment de malaise et de dégoût est bel et bien présent, pour notre plus grand plaisir. Quant au duo Sebastian Stan/Daisy Edgar-Jones, il fonctionne à merveille. Pour conclure, ce thriller est bien ficelé et a le mérite d’être original dans sa forme.

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Sex & The City (en cours de revisionnage)

Après avoir regardé la première saison de « And Just Like That » (que j’ai adorée — la critique arrive très bientôt sur le blog), j’ai voulu me refaire l’intégrale de « Sex & The City » (la série + les deux films). À l’heure où je vous parle, j’en suis au début de la saison 2.
En tout cas, ce revisionnage de la série me rappelle pourquoi je l’adore : elle était déjà bien en avance sur son temps et même encore aujourd’hui, je trouve qu’elle est actuelle au niveau de ses thématiques. Certes, elle met surtout en avant la population huppée blanche de Manhattan, mais on s’identifie sans mal aux quatre héroïnes, car elles restent « simples » (le côté bling-bling étant surtout présent dans les deux films). Et puis, le personnage de Samantha me fait toujours autant rire.
« Sex & The City » reste donc un vrai régal. Et puis, quand je la regarde, moi aussi j’ai envie d’écrire des chroniques sociologiques sur les rapports humains, une cigarette aux lèvres, comme Carrie Bradshaw. Sauf que je n’achèterais pas des chaussures, mais plus des CD, des vinyles, des cassettes audios, des DVD et des Blu-Rays.

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Crash : 7,5/10

Je vais être honnête avec vous : il y a quelques années en arrière, je n’aurais pas du tout aimé « Crash » de David Cronenberg. Déjà, parce qu’il faut être ouvert au style cronenbergien de manière générale (même si j’avais déjà adoré « Maps To The Stars »). Ensuite, parce que le sujet abordé est très… particulier (difficile de trouver un qualificatif décrivant vraiment ce qu’on ressent au visionnage de ce film). Oui, c’est malsain. Oui, je peux concevoir que « Crash » ait choqué à l’époque de sa sortie (même si, personnellement, il m’a à peine heurté). Oui, il faut être ouvert à l’idée que des gens puissent avoir leur propre rapport au sexe (bien que là, la frontière soit mince entre le simple fétichisme et la déviance sexuels). Mais me concernant, « Crash » est une merveille cinématographique unique en son genre. Une œuvre que seul David Cronenberg pouvait mettre en scène. Bref, il me tarde de voir son nouveau long-métrage, « Les Crimes du Futur » !

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Taxi : 6/10

Les cascades sont impressionnantes, le casting se débrouille bien et l’histoire est pas trop mal, même si elle traîne un peu en longueur (normal pour un premier volet : il faut bien présenter l’univers et les personnages de la saga aux spectateurs). À part ça, ça reste une comédie française comme une autre.

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Bachelorette : 2,5/10

Ce film est très mal joué (il fallait le faire avec un casting pareil !). Les personnages sont clichés (la meuf qui enchaîne les aventures sans lendemain suite à un avortement : ok, l’idée est bonne, mais c’est tellement mal amené). Les dialogues sont mal écrits et donnent lieu à des blagues malaisantes/misogynes ou tout simplement pas drôles. Les situations sont juste attendues tout du long (et inintéressantes, alors que l’idée de départ — la robe déchirée de la mariée à réparer — est bonne). Quant au pseudoféminisme dont le film se targue, il tombe à plat dès le départ et est très malvenu. Bref, cette comédie est juste à c*ier.

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355 : 6,5/10

Bon ok, ce film use de tous les poncifs scénaristiques hollywoodiens possibles (genre on fait croire que le mec est mort, alors qu’on ne l’a pas vu mourir). Certes, tous les hommes dans ce film sont soit faibles, soit méchants (mais l’homme blanc n’est pas le seul dans ce cas-là et surtout, on ne tombe pas dans la caricature outrancière comme dans le dernier « Charlie’s Angels »). Oui, ils auraient pu ajouter une actrice arabe pour que le casting soit encore plus cosmopolite (mais avec un quintette pareil, on ne se plaindra pas trop non plus). Et il y a tellement de retournements de situation qu’on se demande si elles vont réussir leur mission au bout d’un moment (et si le film va bel et bien finir).
MAIS… « 355 » de Simon Kinberg (le mec qui a scénarisé « X-Men : Apocalypse » — ça ne donne pas forcément envie, je vous l’avoue) est efficace dans le genre du film d’action. De la première à la dernière seconde, on se sent emportés par l’histoire et les nombreuses scènes d’action (et ça nous permet de voyager tout en restant sur notre canapé). Les cinq héroïnes forment un quintette de choc auquel on s’attache facilement. Les actrices jouent d’ailleurs très bien (même si Penélope Cruz m’a soulé un peu au début à faire sa chochotte, bien que ça fasse partie de son personnage). Et puis, ce film me donne envie de prendre les armes et d’abattre le patriarcat qui domine notre planète (pourtant, je suis le premier à dire que ce genre de message agace au cinéma, alors que là, ça passe bien, car le film ne nous le martèle pas en tête sans cesse).
Bref, c’est un film féministe comme je les aime, avec des héroïnes fortes qui ont aussi leurs faiblesses. Personnellement, j’ai passé un bon moment devant ce long-métrage d’action.
BONUS : en plus de l’anglais, on peut entendre d’autres langues comme l’espagnol, l’allemand ou encore le chinois. Pour un amoureux des langues étrangères comme moi, c’était parfait.

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Qu’est-ce qu’on a tous fait au Bon Dieu ? : 7/10

J’ai préféré ce troisième volet au deuxième (mais le premier reste le meilleur). Les intrigues sont plus intéressantes à suivre, et plus drôles également. Les répliques le sont tout autant et je ne compte d’ailleurs plus les fois où j’ai ri à forge déployée. Le casting est toujours très bien, notamment Alice David qui parvient à bien s’y intégrer. Sans oublier Chantal Lauby, égale à elle-même (sa pique envers Christian Clavier sur son style vestimentaire est géniale — j’ai eu l’impression de retrouver la Chantal des Nuls). En conclusion, « Qu’est-ce qu’on a tous fait au Bon Dieu ? » est une bonne comédie française, qui joue encore une fois avec les thèmes de l’actualité, et ce, de manière habile.

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Taxi 2 : 5,5/10

Si j’ai plus rigolé devant celui-là que devant le premier, le changement de réalisateur derrière la caméra se ressent. Les scènes de courses-poursuites sont ainsi moins bien filmées, de mon point de vue. Et puis, le film en fait parfois trop (le taxi qui « vole »… mouais pourquoi pas, mais je ne suis pas vraiment convaincu). Quant à la fin, j’ai l’impression qu’il manque un truc, qu’elle est inachevée. Le casting reste bon, par contre. Une suite qui fait donc dans l’excès, mais pas dans le bon sens.

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Minor Premise : 6,5/10

Un scientifique qui tente des expériences sur lui-même… Certes, ce n’est pas la première fois qu’on voit ça au cinéma. Pourtant, « Minor Premise » arrive à renouveler le genre, et ce, de manière originale. Bon, je ne vais pas vous en dire plus, car c’est le genre de film dont il vaut mieux ne rien savoir (j’ai vu la bande-annonce juste avant et je pense que je n’aurais pas dû). « Minor Premise » est ainsi un bon thriller sous fond de neuroscience qui remet en cause de cette dernière, tout en étant servi par d’excellentes performances d’acteur (Sathya Sridharan, qui incarne l’antihéros de cette histoire, en tête). Eric Schultz frappe donc très fort pour son premier long-métrage et je ne doute pas qu’on entende parler de lui à l’avenir.

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