[CINÉMA] Ciné Express #16

Bonjour tout le monde ! Aujourd’hui, je vous parle de trois films que j’ai vus récemment : Les Invisibles de Louis-Julien Petit, After de Jenny Gage et The Perfect Date de Chris Nelson. Bonne lecture !

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Les Invisibles

Réalisé par Louis-Julien Petit, Les Invisibles est une comédie sociale touchante, où les rires et les pleurs ne font qu’un. Porté par un casting trois étoiles bien en forme, Les Invisibles dépeint avec réalisme et humour le quotidien de ces femmes qui, du jour au lendemain, ont tout perdu à cause du sort malheureux du destin.

Il y a des moments où j’ai beaucoup ri (notamment celui avec la femme qui raconte sans arrêt pourquoi elle a fini à la rue, alors qu’elle postule pour du boulot). Et d’un côté, heureusement que le réalisateur a choisi d’édulcorer ces moments-là, car sinon, je pense que le film aurait été dur à regarder. Il y a tout de même des passages plus dramatiques et tristes, qui m’ont presque fait pleurer. Il y a notamment une jeune femme, dont la situation m’a beaucoup touché. Alors, certes, il y a des moments qui sont difficiles à regarder, mais Louis-Julien Petit a eu l’intelligence de ne pas verser dans le pathos facile et sans intérêt.

Les acteurs jouent tous très bien. J’ai du mal à penser à une actrice ou à un acteur qui soit mauvais ici. Déjà, Audrey Lamy m’a beaucoup surpris, car elle est très sobre dans son jeu d’actrice. J’ai également aimé les performances de Noémie Lvovsky (toujours excellente), de Sarah Suco et de Déborah Lukumuena. Les actrices non professionnelles se débrouillent également très bien, notamment Adolpha Van Meerhaeghe (qui joue Chantal à l’écran).

Les Invisibles est donc un excellent et très beau feel-good movie, dont la fin donne beaucoup d’optimisme et d’espoir quant aux destins de ces femmes battantes dans l’âme. Pour moi, c’est l’un des meilleurs films français de cette année 2019.

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After

C’est bien moins pire que ce à quoi je m’attendais, vu la déception des fans et les mauvaises critiques de la presse. De mon côté, ce qui m’agaçait principalement dans le roman a été gommé dans cette adaptation (les disputes incessantes de Tessa et Hardin, les scènes de sexe sans intérêt, les crises de colère d’Hardin). Même si ces trois éléments font l’intérêt de cette saga et que je m’étais attaché aux personnages, j’étais épuisé par leur relation destructrice. Le premier volet d’After au cinéma est donc très édulcoré, et c’est tant mieux !

Le principal aspect négatif de ce film est son scénario. En d’autres termes, si vous avez lu le livre, vous ne serez pas perdus au fil de l’histoire (mais vous y trouverez des incohérences concernant l’évolution du couple Hardin/Tessa). Si vous ne l’avez pas lu, vous trouverez l’ensemble surréaliste. Et en plus, si vous n’êtes pas la cible de ce long-métrage, vous l’aimerez difficilement, voire pas du tout. Bref, le scénario aurait pu être davantage travaillé, notamment la psychologie des personnages (principaux comme secondaires).

Le casting est convenable. Les deux acteurs principaux ont bien été choisis et su cerner leurs rôles respectifs (Josephine Langord plus que Hero Fiennes-Tiffin., je dirais). Ils ont beaucoup d’alchimie à l’écran (ce que la bande-annonce ne donnait pas comme impression). Les quelques scènes érotiques sont juste suggérées et font parfaitement leur effet : on sent bien la tension sexuelle entre les deux personnages (et ça donne d’ailleurs lieu à de belles images). La bande originale est également sympathique et a son lot de tubes pop à ajouter dans sa playlist du moment.

Bref, After est un film passable dans l’ensemble. Certes, sa cible est restreinte et il use de tous les poncifs du genre pour la séduire, mais ça a fonctionné chez moi. À voir surtout si vous êtes fans des bouquins.

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The Perfect Date

Dommage que le concept avancé par le synopsis et la bande-annonce ne soit pas plus développé que ça. Car ça aurait pu donner une comédie teenage romantique bien plus originale que ses consœurs. Et ce n’est pas parce qu’on devine aisément la fin en regardant le début de The Perfect Date. Non. C’est parce qu’on se demande l’utilité de ce film tout du long.

Alors, je vous rassure tout de suite : tout n’est pas à jeter non plus. Comme je le disais ci-dessus, le concept du mec qui va à des rendez-vous en s’adaptant aux demandes de ses clientes est bien trouvé. J’ai d’ailleurs bien aimé le passage où on le voit dans ses nombreux déguisements. Mais construire un scénario autour de cette idée seulement, est-ce que ça en aurait fait un « vrai » film ? Peut-être pas. Mais le scénario en question aurait pu être écrit autrement.

Ainsi, on n’échappe pas au cliché du beau gosse intello qui est tellement égoïste et obnubilé par sa future réussite qu’il en oublie son entourage. On sait aussi d’avance qu’il va finalement finir avec son premier date improvisé. Pour ma part, je ne l’ai pas trouvé attachant (même si je suis identifié à lui sur certains points). Et la performance d’acteur de Noah Centineo n’arrange rien : dans l’ensemble, j’ai trouvé qu’il en faisait beaucoup trop. Cependant, son couple à l’écran avec Laura Marano fonctionne bien.

Bref, que vous le regardiez ou pas, The Perfect Date ne vous laissera pas un grand souvenir dans le pire des cas. Au mieux, ça vous videra le cerveau.

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