[CINÉMA] All About Steve

Mary Horowitz est une verbicruciste (elle crée des mots croisés) célibataire, qui vit encore chez ses parents. Lorsque ces derniers, lassés de la voir seule, lui organise un rendez-vous avec Steve, elle tombe immédiatement sous le charme. Ce qui n’est pas réciproque, le jeune homme la trouvant folle et trop bavarde. Mais Mary, elle, ne compte pas s’en arrêter là ! Steve étant un caméraman pour un journal télévisé, Mary décide de le suivre durant tous ses reportages, aux quatre coins des États-Unis…

Un film qui a fait beaucoup de bruit outre-Atlantique, et qui est également tristement célèbre, Sandra Bullock ayant reçu le Razzie Award de la pire actrice. Un film qui suscite donc beaucoup de curiosité, surtout de la part des cinéphiles ! Et sans doute beaucoup de déception aussi. Car quand on regarde All About Steve, on se demande franchement où le réalisateur avait la tête lorsqu’il s’était lancé dans le projet. Bon, pour les plus sceptiques, je vous rassure : il y a pire (« Smiley Face » par exemple, ce dernier ressemblant plus ou moins à All About Steve niveau histoire). Après, ça aurait pu être mieux.

En fait, le problème ne vient pas des acteurs, loin de là ! D’ailleurs, j’ai du mal à comprendre comment Sandra a pu recevoir un Razzie pour ce rôle. Je ne suis pas non plus en train de dire qu’elle méritait un Oscar (quoique là, elle joue bien mieux que dans « The Blind Side », c’est pour dire). Pour pousser le vice encore plus loin, le personnage de Mary s’avère d’emblée être très attachant, et nous touche beaucoup par sa maladresse, souvent involontaire. Elle a beau être trop bavarde, nous, on l’aime bien !

Le problème, il vient de l’histoire et donc, du scénario. Au début, on peut peut-être penser que c’est crédible (une femme est forcée par ses parents d’aller à un rendez-vous galant, et il s’avère que le rendez-vous en question est canon), mais après, ça vire au n’importe quoi. À croire que le réalisateur, Phil Traill, a voulu tenter des choses toutes aussi insensées les unes que les autres (l’héroïne qui se retrouve face à une tornade, puis qui tombe dans un puits profond). À la fin, on a toujours autant du mal à y croire, et c’est bien là tout le problème de ce film : ce n’est pas crédible une seule seconde ! Si bien que ça en finit par être grotesque.

En résumé, All About Steve n’est pas un gros nanar, mais il n’empêche que ça aurait pu être beaucoup moins fantasque au niveau de l’histoire et du scénario. Sinon, il n’y a pas à se plaindre du reste.

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