À peine Susan et Mike ont emménagé dans leur nouvel appartement qu’ils apprennent que Paul Young, de retour à Wisteria Lane, est le fameux locataire habitant désormais dans leur maison…
Lynette reçoit la visite d’une vieille amie de l’université, Renée, qui s’avère être la nouvelle Eddie Britt du quartier…
Gabrielle apprend par Bree que c’est Andrew qui a renversé la mère de Carlos, qui apprend, quant à lui, une autre mauvaise nouvelle…
Après qu’Orson l’ait quitté et que Sam lui ait volé son entreprise, Bree décide, sur un coup de tête, de refaire sa maison à neuf, tout en s’amourachant du maçon qu’elle a embauché…
Desperate Housewives a toujours été ma série préférée de ces dernières années. Depuis maintenant sept ans, je ne me lasse pas de suivre les aventures de Lynette, de Susan, de Bree et de Gabrielle (Eddie étant morte entre temps, Katherine ayant été vite recalée dans les seconds rôles, et Angie n’étant malheureusement pas restée bien longtemps à Wisteria Lane,). Il y a eu, cependant, la saison 5, avec tous les défauts que la série a pu avoir jusque-là. Mais depuis, la série a repris ses couleurs d’antan, avec une sixième saison bien écrite et au fil rouge habilement mené. Mais c’est surtout cette année qu’on a retrouvé le Desperate Housewives qu’on aime tant !
La nouvelle grosse intrigue n’était, certes, pas des plus originales. La série commençant sans doute à s’épuiser un peu, elle a ramené deux anciens personnages qui ont contribué à sa gloire : Paul Young et Felicia Tillman. Rien qu’avec ces deux noms, on savait d’avance ce qui allait se passer (celles et ceux qui suivent la série depuis ses débuts sauront à quoi je me réfère). On craignait donc un gros pétard mouillé, comme pour la cinquième saison (l’intrigue autour de Dave Williams, ratée sur toute la ligne). Mais au final, ce n’est pas la pire intrigue scénaristique de la série. Bon, les scénaristes se sont un peu égarés durant la mi-saison, mais la qualité prime tellement sur cette septième saison qu’on est passé outre ses maladresses cette fois-ci. Et puis, ça nous a permis de revoir Emily Bergl, actrice aussi charmante que talentueuse, qui nous avait manqués depuis son rôle de « schizophrène » télépathe dans Carrie 2 – La Haine.
Cette saison m’a aussi permis de me réconcilier avec Susan, qui m’agaçait avec ses problèmes de cœur. Elle m’a permis d’être satisfait de l’évolution de Bree, qui a désormais envoyé paître la religion (ou presque). Elle m’a permis de découvrir une nouvelle facette de Gabrielle, qui n’est décidément pas qu’une fashionista superficielle (même si c’est pour ça qu’on l’aime, au départ). Elle m’a permis de constater que Lynette pouvait finir par être une vraie tête à claques (sauf dans les derniers épisodes). Et elle m’a aussi permis de découvrir Vanessa Williams qui, malgré son statut d’« antagoniste » réchauffé d’Eddie Britt, s’est avérée être caustique et attachante, dès sa première apparition dans la série. Voilà ce qu’est le Desperate Housewives qu’on aime avant tout : cinq femmes qui, malgré leur âge avancé, continuent de plaire et d’apporter de la fraîcheur au paysage sériel.
Une septième saison qui a presque tout bon ! Après, on est loin des saisons 1 et 4, où la série était vraiment à son apogée. Mais avec la fin du season finale, elle pourrait justement continuer son retour aux sources l’an prochain…