Hello tout le monde ! Aujourd’hui, je vous parle d’un documentaire sur la guerre en Syrie réalisé par Saeed Al Batal et Ghiath Ayoub, intitulé Still Recording. Vous allez me dire : “Ok, t’aurais pu nous parler d’un film au sujet plus joyeux !” C’est vrai et je vous avoue qu’au début, j’étais sceptique. Je m’attendais à déprimer, à pleurer, voire même à vomir s’il y avait des passages gores (et sans trucages malheureusement).
Alors, je n’ai rien fait de tout cela, mais j’ai eu des haut-le-cœur durant mon visionnage. La vérité n’est jamais édulcorée, même si je pense que les deux réalisateurs ont dû sélectionner soigneusement les passages qu’ils voulaient inclure dans la version finale de leur long-métrage. Ce qui m’a surtout fendu le cœur, c’est de voir des gamins vivre dans cette atmosphère pleine de danger, et qu’ils grandiront sûrement toute leur vie là-dedans.
Cependant, ce qui fait que j’ai aimé ce documentaire, ce qu’il y a aussi des moments plus joyeux et drôles. C’est tant mieux, car je pense que j’aurais difficilement supporté de regarder un documentaire avec “que” des scènes violentes. Bon, on ne peut pas y échapper, mais c’était bien d’avoir aussi des scènes plus légères, histoire que le spectateur puisse souffler après les passages plus éprouvants.
Enfin, c’était sympa de voir l’équipe de film “nous” expliquer comment ils allaient s’y prendre pour le réaliser. En tant que cinéphile, j’ai d’ailleurs apprécié les quelques “cours” d’audiovisuel donnés par Saeed Al Batal.
En résumé, je vous conseille de regarder Still Recording. Vous pouvez apprécier votre visionnage, même en étant “novice” en la matière. C’est mon cas et ça m’a permis de découvrir le “décor” même de la guerre en Syrie. En tout cas, ce film ne pourra pas vous laisser indifférents.