
Le 1er juin — une excellente façon de démarrer le mois —, je suis allé applaudir Pierre Garner au Zénith de Saint-Étienne. J’aime beaucoup ce jeune artiste depuis la Star Academy, encore plus depuis son premier album Chaque Seconde. Pour ma part, je trouve ce dernier solide sur la forme comme sur le fond. Les chansons, qui mêlent tantôt up-tempos, tantôt ballades, sont efficaces et s’écoutent en boucle. J’étais donc curieux de voir ce que Pierre valait sur scène.
Réponse : oui ! Alors, bien sûr, il s’agit de sa première tournée et même si sa date à Saint-Étienne fait partie de ses dernières, on sent bien qu’il se rode encore. Parfois, il est super à l’aise et dans son élément et parfois, il est intimidé. Quelque part, c’est mignon, dans le sens où ça montre sa jeunesse et son innocence dans le métier. Malgré tout, ça ne l’empêche pas d’occuper et de dominer la scène, ainsi que d’aller à la rencontre de ses fans à plusieurs reprises (cf. sa session piano-voix au milieu de la fosse). D’ailleurs, j’ai l’impression que Pierre Garnier est quelqu’un de très accessible et de très simple. Encore une fois, sa jeunesse et son innocence dans le milieu le rendent d’autant plus sincère et attachant.
Pour ce qui est de la scénographie, elle m’a impressionné pour une première tournée. Elle consiste en un immense cercle, dont le centre s’élève selon les tableaux musicaux (et c’est vraiment bien fait). Les écrans épousent également la forme de la scène. De ce fait, même en étant loin — j’étais tout au fond du Zénith, en catégorie 2 —, la visibilité est très bonne. De plus, les backdrops reprennent l’ambiance bleutée et jaunâtre du photoshoot de l’album. La mise en scène est donc très cohérente avec l’univers imagé de Pierre.
Au niveau de la setlist, Pierre Garnier réinterprète son premier opus en intégralité. Des morceaux déjà cultes comme Ceux qu’on était, Nous on sait et Adieu, nous deux aux titres plus confidentiels comme Comment faire (qui fait office de chanson d’ouverture) et Pas une larme, le jeune artiste revisite son répertoire avec brio, la réorchestration des morceaux en live aidant à encore plus les apprécier. Pierre nous propose également de jolies reprises de grands standards anglophones comme Say Something de Justin Timberlake, Bloodstream d’Ed Sheeran (que j’ai découvert ce soir-là, car je n’avais jamais entendu ce morceau auparavant), Someone Like You d’Adele et Someone You Loved de Lewis Capaldi. Ce dernier titre sied d’ailleurs à merveille au timbre vocal du chanteur français.
Pour finir, j’aimerais mentionner le public de Pierre Garnier. J’ai trouvé ses fans — composés essentiellement d’adolescentes (il faut dire qu’il est charmant, le petit Pierre !) — vraiment dingues et passionnées, et ce, dans le bon sens du terme. Exemple : quand il chante la ligne « Est-il possible d’aimer un gars comme moi ? » de la ballade Pas une larme, elles lui ont répondu en cœur : « Ouiiii ! » J’avoue ainsi avoir pris un fou rire. Un moment comme ça en plein concert, il n’y en a pas souvent !
Pour résumer, c’est un très bon premier concert de la part de Pierre Garnier. Et gageons qu’au fil des années, il gagnera en assurance et en aisance sur scène. J’ai donc hâte de voir la suite de sa carrière !
Et vous, avez-vous vu Pierre Garnier en concert ? Si oui, qu’avez-vous pensé de sa prestation globale ? N’hésitez pas à me donner votre avis en commentaire !