[CINÉMA] Solo – A Star Wars Story

Voici venir mon avis sur le film le plus décrié de 2018, à savoir : Solo – A Star Wars Story ! Un nouvel épisode de la célèbre saga étoilée condamné d’avance, à la fois par ses détracteurs, ses fans et ses producteurs (en témoigne le tournage chaotique). On pourrait crier au scandale en voyant le résultat. Pourtant, tout n’est pas à jeter dans ce deuxième spin off. Si vous voulez savoir, j’ai passé un bon moment !

J’avais néanmoins envie de traiter Kathleen Kennedy de tous les noms, en regardant la première partie de Solo. J’ai même cru hurler dans la salle de cinéma, quand j’ai entendu un personnage dire à Solo : « Puisque t’es seul, on va t’appeler Han SOLO ! » Ou Han qui dit à Chewbacca : « Je parle ta langue, toi et moi on se comprend, donc on va s’entraider ! » Sérieusement ?!? C’est tout ce que vous avez trouvé comme explications plausibles ? Sans parler de cet humour enfantin qui me fait encore serrer des dents depuis l’épisode 7 ! Heureusement que le niveau remonte, laissant le carnage de côté.

Parlons de ce qui a également fait grincer de nombreuses dents : le choix de l’acteur pour incarner Han Solo jeune. Paraitrait-il qu’il aurait eu des cours d’acting, pour bien cerner le personnage ? Ce qui est d’ailleurs flagrant à l’écran, tant il semble avoir eu très peu de liberté dans son jeu. Alden Ehrenreich ne démérite pourtant pas un seul instant, mais il sonne assez « faux » tout du long. Ne vous méprenez pas : j’aime beaucoup cet acteur, mais je pense qu’il n’était pas taillé pour le rôle.

Cependant, il arrive bien à interagir avec ses collègues (qui s’en sortent d’ailleurs mieux que lui). Si Emilia Clarke et Woody Harrelson font bien le job, la palme revient clairement à Donald Glover, qui dégage beaucoup de charisme et de classe. Quant à Paul Bettany, sa prestation est bonne, mais le scénario en fait un antagoniste sans saveur qu’il expédie rapidement.

Pour ce qui est du scénario, il contient tous les ingrédients du blockbuster hollywoodien à succès. À part la première partie que j’ai trouvée inintéressante, le reste de l’histoire est plaisante à suivre (en dépit de quelques incompréhensions qui subsistent après mon visionnage du film). Le principal bémol pour moi est le fait que je ne me sois pas suffisamment attaché aux différents personnages (les morts de certains d’entre eux m’ont laissé indifférent).

Concernant la réalisation, c’est là qu’on se rend compte que prendre un yes man derrière la caméra est une belle erreur. En soi, Ron Howard a su proposer des longs-métrages intéressants (EdTV, Frost/Nixon) comme des navets (Da Vinci Code en tête). Pour réaliser Solo — A Star Wars Story, il a pris très peu de risques au niveau du visuel (même s’il y a de bonnes idées). Et il se contente tout bonnement de suivre le cahier des charges imposé.

Pour conclure, j’ai apprécié Solo dans son ensemble. Mais je suis partagé à son sujet : d’un côté, je suis ravi de ce retour de bâton que se prend la firme aux grandes oreilles (l’overdose de Star Wars qui nous tombe dessus depuis trois ans se fait ressentir) ; de l’autre, j’aimerais que ce volet ait du succès pour permettre à son acteur principal d’être plus reconnu dans le milieu (car il le mérite !). En soi, ce spin off est du fan service à lui tout seul, mais il n’est pas non plus l’immense déception annoncée. Il est néanmoins vrai qu’on n’y retrouve pas l’univers propre de Star Wars

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