[CINÉMA] Pirates of the Caribbean – On Stranger Tides

En tentant d’échapper encore une fois au Capitaine Barbossa, Jack Sparrow retrouve Angelica, un ancien amour qu’il a lâchement abandonné des années auparavant. Cette dernière l’oblige à embarquer à bord du navire de son père, Barbe Noire, pour qu’il les conduise jusqu’à la Fontaine de Jouvence…

Après les films « live » catastrophiques de la firme Disney en 2010 (du moins, pour la plupart), voici le sympathique quatrième volet de Pirates of the Caribbean. Deux choses à noter : Keira Knightley et Orlando Bloom ne manquent absolument pas à la saga. On les remplace par deux nouveaux membres, Sam Claflin et Astrid Berges-Frisbey. Si on espérait une histoire d’amour accrocheuse, on aura plus l’impression de scènes inutiles qui sont là pour meubler le vide. Et avouons-le, Claflin a surtout été engagé pour son torse et pour rien d’autre (bien qu’il faille avouer qu’il est beau gosse).

Sinon, on ne constate que très peu de changements dans ce quatrième film. Johnny Depp est toujours aussi extravagant et maniéré en Jack Sparrow (et éclipse, de ce fait, le reste du casting), tandis l’humour fait toujours autant sourire (même s’il reste très enfantin). Il y a d’autres éléments pouvant justifier ce manque de nouveauté, mais cette critique serait interminable dans ce cas-là. Tout ce que je peux dire, c’est qu’on ne se lasse pas de cette saga. Après, je ne m’attendais pas spécialement à du renouveau et puis bon, il ne faut pas espérer plus venant d’un film Disney. En revanche, c’est peut-être cette absence de « prise de risque » qui a beaucoup divisé le public.

Il faut dire aussi que le scénario opte souvent pour la facilité. Là encore, c’est regrettable, mais pas tellement surprenant en fin de compte. Le film aurait également pu se passer de la présence de Penélope Cruz. Certes, elle est toujours aussi belle – elle aurait eu d’ailleurs davantage sa place en tant que sirène –, mais ce rôle l’empêche de briller comme il se doit. Or, l’idée d’une romance entre son personnage et Sparrow était intéressante (avec cette tension sexuelle qu’il y a entre eux de bout en bout). Dans tous les cas, il est toujours agréable de la voir à l’écran.

Là où ce quatrième opus de Pirates des Caraïbes frappe fort – il faut bien justifier l’absence de scénario –, c’est au niveau de son visuel. Les scènes de combats sont vraiment les meilleures du film, ce qui permet à celui-ci de nous tenir en haleine durant deux heures vingt (qui s’avèrent être assez longues par moments). J’ai particulièrement aimé l’attaque des sirènes. Alors si Disney n’a jamais vraiment su écrire un scénario convenable, on ne peut pas dire qu’ils chôment, niveau effets spéciaux.

Je ne pourrais pas dire si ce volet est le meilleur des quatre, car je ne me souviens plus trop des trois précédents. Ce n’est pas non plus le film de l’année, mais ça se laisse regarder.

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