[CINÉMA] Only God Forgives

Deux ans après la tornade DriveNicolas Winding Refn revient avec Only God Forgives, sélectionné au Festival de Cannes et avec son acteur fétiche, Ryan Gosling, en tête d’affiche.

D’ailleurs, parlons-en de Ryan. Je remarque que, à chacun de ses films, il aime bien jouer les gars silencieux et inexpressifs. Car, même lorsque son visage est tuméfié, il continue d’avoir la même expression, comme si de rien n’était. Et paradoxalement, il dégage un je-ne-sais-quoi qui nous fascine, grâce à la caméra de Refn, qui parvient ainsi à le rendre photogénique.

À part ça, Only God Forgives n’est pas parfait, notamment à cause du jeu de ses acteurs (seule Kristin Scott Thomas s’en tire à merveille, dans ce rôle de mère castratrice). En revanche, il se rattrape avec une belle photographie, une bande originale nous rappelant que l’histoire se passe en Asie (à Bangkok, plus précisément) et une ambiance nous glaçant le sang (à cause de la musique).

Quant au scénario, s’il est moins “élaboré” que Drive, il est cependant riche en interprétations (mais moins que Stoker, par exemple).

Enfin, la violence n’est pas si insoutenable que je ne l’aurais cru (mise à part la scène de torture).

Un film moins “grand public” que son prédécesseur.

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