[CINÉMA] Mary Poppins Returns

Mon rattrapage cinématographique du mois de décembre continue avec Le Retour de Mary Poppins ! J’étais déjà tombé sous le charme de la bande originale française – je n’ai pas encore écouté la version originale. J’avais donc très envie de découvrir ce nouveau volet de Mary Poppins en VF !

Déjà, est-ce que le film est si génial que ça (Luminomagifantastique, comme le chante merveilleusement bien Pascal Nowak) ? Il est bien, mais ce n’est pas le film de l’année 2018. Pour moi, depuis qu’il officie pour Disney, ce réalisateur n’a plus vraiment d’empreinte personnelle. D’accord, on ressent l’influence Broadway dans la mise en scène. D’accord, il y a de beaux effets spéciaux – la séquence de la porcelaine est très  bien faite. Mais il n’y a rien de fou. C’est « juste » bien. Le long-métrage fait bien le taf niveau divertissement, je n’ai même pas vu le temps passer. Mais j’aurais aimé être davantage émerveillé.

Ensuite, ça m’a fait « bizarre » de découvrir les chansons mises en scène et imagées. J’étais d’abord un peu sceptique en voyant la scène d’ouverture « assombrie » (alors que la chanson Votre jour de chance dégage de l’optimisme). Mais ce choix de photographie tombe finalement sous le sens, puisque l’histoire racontée a un côté à la fois sombre et cynique. D’ailleurs, j’ai trouvé à cette « nouvelle » Mary Poppins un côté bien cynique.

Pour parler de la performance d’Emily Blunt, je ne la trouve pas assez digne pour être citée aux prochains Oscars. Comme j’adore cette actrice et qu’elle aurait dû avoir un Oscar plus tôt (cf. La Fille du Train), j’espère qu’elle aura cette nomination symbolique. Et pour rebondir sur un argument plus positif, je n’ai pas pensé une seule fois à Julie Andrews en voyant Emily Blunt. Cette dernière a su donner sa propre vision du personnage, et c’est ce que je lui demandais personnellement. Elle fait donc de Mary Poppins une nounou à la fois autoritaire, cynique et maternelle.

Enfin, concernant le reste du casting, j’ai beaucoup aimé Lin-Manuel Miranda (charismatique et charmant), Ben Wishaw (touchant dans son rôle de père veuf) et Meryl Streep (folle et délurée). De plus, les chansons et la musique de Marc Shaiman retranscrivent à merveille l’esprit du film original. Tout comme les passages musicaux, qui lui rendent un bel hommage. En revanche, je ne parlerai du twist final qui arrive comme un gros cheveu dans la soupe, en mode « on est dans un film Disney, donc tout est bien qui finit bien ! »

Malgré la « déception » due à mes attentes, Le Retour de Mary Poppins n’en reste pas moins un beau divertissement dans la plus pure tradition Disneyenne.

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