J’avais vraiment hâte de voir ce nouveau film de Luc Besson, après le bon et drôle Malavita. Et, alors que je m’attendais juste à un scénario bourrin sans queue ni tête, j’ai finalement été très surpris par Lucy.
Déjà par le scénario, qui parvient à bien mêler action, humour, réflexion, documentaire et moments (légèrement) gores. D’ailleurs, j’ai beaucoup aimé le fait que, dans sa première partie, le film alterne entre l’action (ce qui arrive au personnage principal) et le documentaire (le discours de Morgan Freeman, entrecoupé d’images démontrant les capacités du cerveau humain). L’humour est également présent et s’avère être, dans tous les cas, bien utilisé. Et puis, il y a Scarlett Johansson, qui porte le film à elle toute seule. Avec le sentiment qu’elle tient un peu le même genre de rôle que dans Under The Skin. On termine par le gore, qui nous « angoisse » beaucoup, et la musique composée par Eric Serra, par laquelle on se sent davantage immergé dans le film. Le seul élément qui est gênant pour moi : la raison pour laquelle l’héroïne est embarquée dans cette histoire (on ne peut pas faire plus con !).
En résumé, du Besson comme on aime.