[CINÉMA] Lights Out

dans-le-noir-teresa-palmer-1

Je continue de vous parler de films d’épouvante/horreur avec Dans le Noir, réalisé par David F. Sandberg et adapté du court-métrage de ce dernier, intitulé Lights Out. Il s’agit d’un film que je voulais voir coûte que coûte, ayant lu de bonnes critiques par-ci, par-là et regardé la bande-annonce, qui donnait envie d’en savoir un peu plus. Me voilà donc confortablement installé dans mon fauteuil, prêt à frissonné devant mon écran !…

Alors, oui, j’ai frissonné, à moitié. Il y a des fois où j’ai sursauté, car j’ai été surpris. Et d’autres fois où je suis resté impassible. À force d’entendre dire que « tel film est le meilleur depuis des années, dans le genre horreur/épouvante », je suis, au contraire, de moins en moins effrayé. Même si je peux leur reconnaître des qualités à certains d’entre eux. Celui-ci, non seulement il ne fait pas (trop) peur mais, en plus, il convainc peu le spectateur que je suis.

Lights Out a pourtant de bonnes idées. Outre l’idée de l’esprit malfaisant venant s’acharner sur une famille en particulier qui est vue et revue, c’est surtout la mise en scène du deuil et de la dépression qui est intéressante. Encore faudrait-il que les personnages soient approfondis et joués par de bons acteurs. Or ni les rôles, ni le casting n’ont suffisamment d’étoffe pour qu’il y a un semblant de crédibilité, même minime. Ajoutons à ça la durée très courte du film, ce qui laisse ainsi un goût d’inachevé. Sans parler de la fin expédiée en deux-trois mouvements !

dans-le-noir-teresa-palmer-2

Mais le pire, ce sont les acteurs. Par exemple, je pensais que Teresa Palmer était capable de faire mieux, après l’avoir vue à l’œuvre dans Warm Bodies. Mais il faut croire que non. Alors, parfois, elle semble avoir oublié qu’elle a avalé des somnifères et se réveille mais, même dans ses moments de détresse, elle n’est pas crédible. Je ne parle pas de ceux qui jouent son frère et sa mère, qui donnent plus envie de rire ou de leur donner des claques que d’avoir de la compassion pour leurs personnages.

Lights Out est donc une grosse déception, à mes yeux. Je ne sauve qu’une seule chose : la séquence dans le noir avec le néon bleu.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.