Après la semi-déception que fut The Artist pour moi, Jean Dujardin revient à ce dans quoi il est le plus à l’aise : le registre de la comédie.
Encore une fois, il joue les séducteurs et, que dire, si ce n’est que ce type de rôle lui va toujours comme un gant. Au passage, ça fait plaisir de le revoir aux côtés d’Alexandra Lamy, dans un tout autre registre que la série Un Gars, Une Fille. Le court-métrage où ils jouent tous les deux fait, d’ailleurs, partie de mes favoris du film. Tout comme celui des Infidèles Anonymes et des « entractes », avec Guillaume Canet et Manu Payet. Aux côtés de Dujardin, Gilles Lellouche brille tout autant. C’est ainsi tellement jouissif de le voir jouer les salauds dans l’épisode du séminaire, mais il m’a moins emballé dans Lolita. En outre, il y a les dialogues, très bien écrits.
Le tout réuni, on ne peut pas s’empêcher de rire à chaque réplique/vanne lancée par les personnages et à chaque situation cocasse, dans laquelle les maris se trouvent. Après, oui, le film est ouvertement sexiste, mais j’ai pu passer outre de mon côté.
Les Infidèles est, sans aucun doute, l’une des meilleures comédies françaises de ces dernières années.