Deux mois plus tard — le 6 septembre, très exactement —, j’ai enfin vu Le Comte de Monte-Cristo réalisé par le tandem Alexandre de La Patellière/Matthieu Delaporte. J’avais entendu tellement de bien sur ce long-métrage, notamment sur le fait que, malgré sa durée de 3 h, on ne voie pas du tout le temps passer. En plus que ce soit une très bonne adaptation du roman d’Alexandre Dumas (que je n’ai pas lu, même si regarder le film m’en a donné envie). Néanmoins, j’ai raté les dix premières minutes, ce qui aurait pu m’empêcher d’apprécier pleinement le film. Malgré ça, je suis rentré immédiatement dans l’histoire.
Donc oui, je confirme : Le Comte de Monte-Cristo est vraiment un long-métrage prenant de la première à la dernière seconde. Dès le début, on a envie de savoir comment Edmond Dantès (Pierre Niney) va s’échapper de sa prison pour se venger de ceux qui ont ruiné sa vie. Et on assiste à sa vengeance avec un plaisir certain. Ça m’a d’ailleurs rappelé l’excellente série The Glory de Netflix (où une enseignante se venge froidement de ses anciens harceleurs du lycée). Mon moment favori du long-métrage est quand Dantès invite ses ennemis dans la fameuse maison où Gérard de Villefort (Laurent Lafitte) a enterré vivant son fils illégitime Andréa (Julien de Saint-Jean), alors qu’il venait à peine de naître. Niveaux divertissement et rebondissements, ce film est clairement réussi.
Le scénario parvient à nous tenir en haleine de bout en bout (comme je le disais précédemment). Il y a d’ailleurs beaucoup d’ellipses : d’une scène à l’autre, il peut s’écouler un an comme quatre, voir beaucoup plus. Cependant, dans la première partie, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de facilités scénaristiques. Genre le mec s’échappe de sa prison à la nage et paf, il arrive chez lui. Ou quand il repart et trouve un bateau, comme par magie. J’imagine que dans le livre, c’est bien plus détaillé et mieux expliqué. Je vous avoue tout de même que ça m’a fait sourire.
Concernant les acteurs, ils jouent tous très bien. Pierre Niney porte vraiment l’ensemble à lui seul. Il incarne aussi bien la fraîcheur innocente d’Edmond Dantès que la froideur calculatrice du comte de Monte-Cristo. Face à lui, Bastien Bouillon, Laurent Lafitte et Patrick Mille jouent trois antagonistes aussi redoutables que détestables. Anaïs Demoustier, elle, joue le love interest d’Edmond avec beaucoup de féminité et de charme. Enfin, Anamaria Vartolomei, Vassili Schneider et Julien de Saint-Jean sont convaincants dans leurs rôles respectifs.
Pour terminer, la reconstitution de l’époque est fabuleuse. Les décors et les costumes sont ainsi magnifiques. Ça se sent que c’est une grosse production, française qui plus est. Ce qui prouve qu’en France, encore une fois, quand on veut, on peut.
Mon avis ne divergera pas donc de la plupart au sujet du Comte de Monte-Cristo. Je n’aurai qu’une chose à vous dire : si vous ne l’avez pas encore vu, foncez !
Et vous, qu’avez-vous pensé du film d’Alexandre de La Patellière et de Matthieu Delaporte ? N’hésitez pas à me donner votre avis dans les commentaires !