[CINÉMA] Jem and the Holograms

Jem et les Hologrammes (2)

Après le dernier volet de la saga Sexy Dance en 2014 et We Are Your Friends avec Zac Efron l’an passé, le film musical annuel s’appelle Jem et les Hologrammes. Si votre cerveau fait tilt, c’est normal : c’est une libre adaptation de la série animée des années 80, qui racontait l’histoire d’un groupe musical très populaire auprès du public. Le tout sous fond de science-fiction. Enfin, moi, c’est ce que j’ai lu. Je connaissais déjà la série en question de nom, mais je ne l’ai jamais regardée. Je ne pourrai donc pas faire de point de comparaison.

Et le fait de ne “pas” avoir vu le dessin-animé originel m’a (peut-être ?) fait apprécier le film. À vrai dire, je savais à quoi m’attendre en le regardant, donc je ne pouvais pas avoir de mauvaise surprise. À moins que celui-ci soit vraiment mauvais. Comme en attestent les mauvais critiques et le flop Outre-Atlantique. Et vu que le distributeur a eu la “bonne” idée d’attendre six mois entre la sortie américaine et la sortie française, Jem and the Holograms passera autant inaperçu chez nous. Ce qui est dommage, car tout n’est pas à jeter.

D’accord, le scénario est un énième copié/collé des comédies musicale “nouvelle génération”, du genre de Step Up et compagnie. Le début fait d’ailleurs penser à la saga du même nom, avec les vidéos “fait maison” et la voix-off qui nous explique à quel point la musique est un refuge pour beaucoup. Puis on enchaîne avec l’héroïne peu sûre d’elle, qui a un talent caché et n’ose pas le montrer. Et, parce que sa famille va l’y pousser, elle va vivre son rêve, avant de se rendre compte que tout n’est pas rose dans le business musical. Jusqu’à ce que tout finisse bien, évidemment. Bien sûr, c’est sans compter sur cette fameuse scène post-générique, qui annonce une probable suite… Suite qui n’aura pas lieu, soit dit en passant, vu les résultats catastrophiques au Box-Office. Bref, rien de folichon concernant le scénario et l’histoire de base.

Mais il n’y a pas que ça, heureusement ! Entre l’intrigue du robot Synergy (qui instaure un peu de suspense), la photographie, la mise en scène et la bande originale, il y a de quoi tirer du positif de cette adaptation sur grand écran.
Le réalisateur Jon M. Chu a ainsi réussi à mélanger le style 80’s au Los Angeles d’aujourd’hui. Les looks des quatre filles rappellent donc ceux qu’arboraient les groupes musicaux durant cette période volontairement kitch, bien que celui de Jem tende parfois à faire penser à celui qu’avait Lady Gaga à ses débuts (tableau The Way I Was), voire Avril Lavigne dans la plupart des scènes.
De plus, la photographie du film est très colorée dans les passages chantés, ce qui lui donne un côté clipesque esthétique et fun. La mise en scène va d’ailleurs bien à cet exercice auquel se prête Chu (et qu’il connaît parfaitement, au passage).
Et puis, il ne faut pas oublier les chansons qui composent la bande originale ! Beaucoup de teen pop, un peu d’urbain et quelques moments a capella qui nous donnent envie de nous lever de notre siège pour danser (notamment sur We Got Heart) et chanter en même temps que les comédiens, qui ont tous de jolies voix.

Jem et les Hologrammes (1)

Jem et les Hologrammes – version ciné – fait bien son job et remplit à merveille le cahier des charges préétabli. On passe facilement outre le scénario facile et niais pour se laisse emporter par le reste. Et ça marche !

En bonus : Écoutez quelques extraits de la bande originale !

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