[CINÉMA] Instacinés – Septembre 2022

Bonjour à toutes et à tous ! Voici mes mini critiques des films que j’ai vus au mois de septembre 2022 et que j’ai également publiées sur Instagram.

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Là où chantent les écrevisses : 9/10

C’est simple : j’ai été tellement touché et transporté par l’histoire de Kya que je n’ai pas vu le temps passer. Le film dure pourtant deux heures et au début, vu la manière dont ça commençait, je me disais : « Oh purée, encore une histoire clichée avec une héroïne clichée ! » Certes, le scénario est très classique (le film commence par un meurtre et alternera entre passé et présent, avec la voix off de l’héroïne qui nous raconte son parcours de vie). Mais le personnage de Kya est tout simplement émouvant. Je me suis personnellement identifié à elle, dans le sens où on a des points communs. L’actrice qui l’incarne, Daisy Edgar-Jones, est juste bluffante et d’une beauté naturelle troublante, sublimée à chaque instant par la caméra habile d’Olivia Newman. Celle-ci filme également les paysages sauvages de la Caroline du Nord de telle sorte qu’ils deviennent un personnage à part entière. Enfin, la fin du film est intéressante, dans le sens elle questionne notre sens de la morale (était-ce juste ou pas ?). En conclusion, « Là où chantent les écrevisses » est une pépite qui mérite de faire plus de bruit.

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Pinocchio : 5/10

J’ai regardé ce film hier soir et… je l’ai déjà oublié. Comme le remake de « La Belle et le Clochard », celui de « Pinocchio » n’apporte rien de plus au film d’animation original. Ce dernier n’est pas mon favori, même s’il m’a marqué pour ses personnages et scènes emblématiques. Ici, rien d’emblématique, juste des idées qui s’enchaînent sans ne jamais aller plus loin. Tom Hanks patine et on ne le sent pas vraiment investi dans son personnage. Celui de Stromboli ne fait même pas peur, la scène de l’âne non plus. Quant à Monstro… mieux vaut ne pas en parler. En revanche, Joseph Gordon-Levitt m’a beaucoup convaincu en Jiminy Cricket, de même que Benjamin Evan Ainsworth en Pinocchio et Cynthia Erivo en Fée bleue. Le passage sur l’île est également sublime, j’ai vraiment retrouvé la patte de Robert Zemeckis à ce moment-là. Mais pour le reste, ça sent clairement le film impersonnel et dénué d’âme. Bref, ça me fait peur pour le remake de « La Petite Sirène »…

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Prey : 2/10

Bon, je crois que je tiens mon navet de 2022 (même si l’année n’est pas finie). J’avais eu de bons échos sur ce film et vu que son réalisateur était celui « 10 Cloverfield Lane » (que j’avais bien aimé), j’ai voulu le regarder. Résultat : je me suis emmerdé pendant 1 h 40 ! Ok, le fait que les personnages principaux soient des Comanches ajoute de l’originalité à cette histoire. Mais en vrai, c’est exactement le même scénario que pour les autres films d’horreur. On suit ainsi l’histoire d’une adolescente qui veut prouver sa valeur aux yeux de sa mère et (surtout) de ses collègues mâles (vous la voyez venir, la énième critique pas du tout subtile sur le patriarcat qui gangrène notre monde ?). Comme par hasard, c’est la seule à avoir un minimum de bon sens et d’intelligence (mais quand on voit ses collègues, on comprend pourquoi). Et puis, l’intrigue est inintéressante au possible. Certes, il se passe des choses, mais vu que les personnages n’ont aucune consistance, on se fout de ce qu’il peut leur arriver. Quant au Predator, il est effectivement impressionnant. C’est juste que les effets spéciaux sont vraiment laids (vu que c’est un téléfilm pour Disney+, je ne leur en tiendrai pas rigueur). Bref, je vous déconseille de regarder « Prey ». Point positif : il m’a donné envie de découvrir les autres films « Predator » !

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Aladdin : 6,5/10

Cette adaptation live action m’avait déçu à sa sortie sur plusieurs points. Elle m’avait également déçu, car je n’avais pas arrêté de la comparer avec le film d’animation de 1992. Et effectivement, la comparaison est inévitable. Néanmoins, cette fois j’ai su prendre du recul et considérer cette nouvelle version comme un film à part entière. Aussi parce que ma déception a été digérée, depuis.
Dans l’ensemble, c’est un bon divertissement. Les décors et les costumes sont beaux, et la mise en scène est soignée. La bande originale est géniale (aussi bien les chansons connues que les morceaux inédits donnent le ton). Les effets spéciaux sont également réussis (petite déception pour la scène d’escapade de la caverne aux merveilles, qui est vite expédiée).
Concernant le jeu d’acteur, c’est Will Smith qui tire son épingle du jeu. Il réussit ainsi à donner au Génie ce côté déluré qui lui est propre. Marwan Kenzari ne démérite pas dans le rôle de Jafar. Quant à Mena Massoud et Naomi Scott (Aladdin et Jasmine), même si on ressent une alchimie entre eux, je trouve que les prestations respectives laissent à désirer.
Pour finir, même si ce film est beau à regarder, il manque clairement la patte très marquée de Guy Ritchie. Et puis, certaines scènes humoristiques sont trop enfantines.
En conclusion, c’est un bon film estampillé Disney qui aurait pu être plus ambitieux (à l’image de « Dumbo » de Tim Burton, par exemple).

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Don’t Worry Darling : 7,5/10

Certes, le twist final est prévisible et ne réinvente pas l’eau chaude. Sans parler des incohérences qui peuvent ampouler l’intrigue. Mais cet univers des années 50 est délicieusement clinquant, entre ses décors aseptisés et ses costumes élégants. Et puis, Florence Pugh porte merveilleusement bien l’ensemble sur ses épaules gracieuses. À travers son long-métrage, Olivia Wilde réussit ainsi à aborder son propos à travers un message féministe bienvenu et une critique juste du célèbre rêve américain.

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