[CINÉMA] Instacinés — Août 2023

Bonjour à toutes et à tous ! Voici mes mini critiques des films que j’ai vus au mois d’août 2023 et que j’ai également publiées sur Instagram.

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River Wild : 6,5/10

Ce thriller est une réadaptation de « La Rivière sauvage » sorti en 1994. Mais de ce que j’ai lu, les deux films n’ont rien à voir l’un avec l’autre. Bref, cette version-là m’intéressait, car Leighton Meester (« Gossip Girl ») jouait dedans. Et pour tout vous avouer, je m’attendais à un navet vite oubliable. Eh bien, sachez que j’ai été agréablement surpris ! Si le scénario est assez attendu par moments, je me suis rapidement pris au jeu de ce périple au sein de cette immense forêt et sur ses rivières dangereuses. L’originalité du film de Ben Ketai réside justement dans le fait que les personnages doivent survivre en traversant les courants d’eau. De plus, j’ai bien aimé la dynamique entre chacun des protagonistes : on s’attache à eux de par leur personnalité et leur parcours. Le casting s’en sort bien, même si j’ai d’abord eu du mal avec le jeu d’Adam Brody (qui interprète un rôle à contre-emploi ici). Enfin, malgré son faible budget, « River Wild » nous offre de bonnes cascades et scènes d’action, ainsi que de magnifiques décors (la forêt arrive toujours à être captivante à l’écran, de manière générale). En conclusion, ce thriller tient vraiment en haleine le spectateur.

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La Cabane dans les bois : 7/10

Ce film m’a intrigué dès le premier plan. En effet, le montage alterne entre deux intrigues, deux univers qui n’ont a priori aucun lien entre eux, mais qui vont rapidement se rejoindre. À partir de là, le long-métrage se révèle intéressant, dans le sens où il parodie clairement le genre du film d’horreur et tous les clichés qui vont avec. Les acteurs jouent d’ailleurs le jeu à fond et le dernier acte est un vrai délice jubilatoire. Et si j’ai aimé la critique acerbe du voyeurisme, le délire final du sacrifice humain m’a moins convaincu (même si là aussi, ça s’inclut bien dans le message véhiculé par le film). Bref, c’est une œuvre originale et bien pensée.

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Love Again (Endings, Beginnings) : 6,5/10

Il me tardait de voir ce film pour deux raisons : son réalisateur Drake Doremus et son casting. Et une fois n’est pas coutume, Doremus nous offre un film à son image : bleuté, romantique, musical et contemplatif. Après, on aime ou on n’aime pas. De mon côté, si j’ai apprécié mon visionnage dans l’ensemble, j’ai trouvé que le film tirait trop en longueur sur la fin. Pour moi, il aurait fallu le réduire de dix minutes (au moins). Après, le triangle amoureux Shailene Woodley/Jamie Dornan/Sebastian Stan fonctionne bien. Et l’évolution du personnage de Daphne est également bien amenée. C’est donc une jolie histoire d’amour et de renaissance, un peu déprimante cependant.

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Les Minions 2 : il était une fois Gru : 6,5/10

Cette suite du spin-off « Les Minions » est meilleure que le premier. En effet, j’y ai davantage retrouvé l’esprit de la saga « Moi, Moche et Méchant », étant donné qu’on y découvre l’enfance de Gru. De plus, l’action se déroulant dans les années 70, on sent l’influence bienvenue de cette époque dans l’animation. Cependant, l’ensemble reste très enfantin, le film s’adressant surtout au jeune public. Mais l’humour est toujours aussi efficace. En résumé, c’est un bon divertissement familial.

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La Coccinelle revient : 7,5/10

Alors que « Freaky Friday » fête ses 20 ans cette année, j’ai décidé de revisionner un autre film signé Disney avec Lindsay Lohan : « La Coccinelle revient ». Il s’agit du dernier volet des aventures de Choupette, la célèbre voiture coccinelle. Pour ma part, j’aime beaucoup ce long-métrage pour sa légèreté assumée. Certes, on n’a pas affaire à un chef-d’œuvre du septième art, sinon à un très bon divertissement familial qui réunit tous les ingrédients nécessaires pour passer un bon moment : de l’humour, de l’action et des cascades, de l’émotion et de l’amour. Le casting joue le jeu et s’en sort bien, que ce soit Lindsay Lohan, Michael Keaton, Matt Dillon, Justin Long ou Breckin Meyer. De plus, le film d’Angela Robinson nous offre un joli message féministe (sans que ce ne soit forcé, chose que Disney savait faire dans le temps). Bref, 18 ans après, j’aime toujours autant « Herbie: Fully Loaded » (le titre du film en VO) !

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Freaky Friday : dans la peau de ma mère : 10/10

Après « La Coccinelle revient », j’ai revu cette autre comédie avec Lindsay Lohan et réalisée par Mark Waters (« Lolita Malgré Moi ») que j’adore toujours autant : « Freaky Friday ». Un film culte qui fête ses 20 ans cette année et qui aura droit à sa suite (je suis d’ailleurs curieux d’en savoir plus). Ce long-métrage me fait toujours autant rire, notamment grâce aux performances respectives de Lindsay Lohan et Jamie Lee Curtis qui sont toutes deux excellentes. L’histoire est toujours aussi prenante, même si je la connais par cœur. La relation mère-fille est tantôt drôle, tantôt émouvante (j’ai versé ma petite larme à la fin). Et le fameux solo à la guitare électrique de Jamie Lee Curtis/Lindsay Lohan me donne toujours autant de frissons. Bref, j’ai tellement à dire sur l’un de mes films préférés, mais les mots me manquent. Pour moi, ça reste une pépite du cinéma pour adolescents, signée Disney !

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Lucky Girl : 6,5/10

Ce n’est clairement pas le film du siècle, on est d’accord. Et au début, je pensais détester ce film. Mais à partir du moment où « la roue tourne » pour Ashley et Jake (comme l’annonce si bien la diseuse de bonne aventure), j’ai vraiment pu apprécier cette comédie loufoque. Les gags sont volontairement exagérés et surréalistes, mais ça ne m’a pas empêché de beaucoup rire. Et puis, ça permet de relativiser sur sa propre poisse. Lindsay Lohan et Chris Pine s’en sortent bien dans les rôles principaux, et leur romance est mignonne comme tout. Les autres acteurs font bien le job, même s’ils surjouent par moments. Bref, c’est une bonne comédie romantique kitch comme on savait en faire dans les années 2000 et il ne faut pas en attendre davantage. Et puis, c’est clairement dans ce genre que Lindsay Lohan s’épanouit le plus.

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Un Secret bien gardé : 5,5/10

J’avais déjà lu le roman, que j’avais d’ailleurs adoré. J’étais donc curieux de voir ce que donnait cette adaptation de « Les Petits Secrets d’Emma » de Sophie Kinsella (autrice que j’adore). Vu que je connaissais l’histoire et ses rebondissements, je savais à quoi m’attendre. Cependant, j’ai préféré le livre. En effet, si la personnalité maladroite et les galères d’Emma fonctionnent sur papier, ce n’est pas vraiment le cas sur écran. Certes, j’ai beaucoup ri durant mon visionnage. Mais j’ai trouvé que tout était exagéré, que ce soit les situations, les dialogues ou les personnages. Les acteurs en font des caisses, notamment Alexandra Daddario, et celles et ceux qui jouent ses colocataires et ses collègues de boulot. Néanmoins, son duo avec Tyler Hoechlin fonctionne bien. De plus, j’ai bien retrouvé l’esprit du bouquin dans le long-métrage réalisé par Elise Duran. En résumé, il ne faut pas s’attendre à plus qu’un simple téléfilm du dimanche après-midi.

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Scream (2022) : 7/10

Pour moi, ce nouveau « Scream » renoue bien avec le premier volet de la saga horrifique. Il nous propose ainsi à la fois du neuf et du vieux, via le concept du requel (que je ne connaissais pas — merci pour la rapide leçon de cinéma). Les nouveaux personnages sont intéressants à découvrir et Sam fait une bonne héroïne (même si ce n’est pas Sidney Prescott, on est d’accord). On retrouve également les anciens avec plaisir et ils viennent bien boucler la boucle entamée il y a presque 30 ans. Le second degré et les références au cinéma d’horreur sont toujours présents, pour notre plus grand plaisir. Les réalisateurs prennent aussi un malin plaisir à jouer avec nos nerfs (cf. la scène dans la maison de Wes). Par contre, j’ai trouvé le mobile des tueurs naze, bien que la critique envers les fandoms de manière générale soit bien trouvée. Il faudra également qu’on m’explique le -16 (les deux premiers films sont bien plus violents, à mon sens). Pour conclure, j’ai bien aimé « Scream », le duo Matt Bettinelli-Olpin/Tyler Gillett ayant su reprendre le flambeau avec panache. Et j’ai hâte de voir le 6 !

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Scream VI : 7,5/10

J’ai préféré ce nouveau volet au précédent. Si le cinquième arrivait bien à faire du neuf avec du vieux, le sixième parvient à réinventer franchement la franchise tout en s’inscrivant dans sa continuité (la scène d’ouverture donne d’ailleurs bien le ton). Déjà, le fait que l’action ait lieu à New York change la donne : les meurtres ont lieu en public. Ce qui donne lieu à de super séquences comme celle dans le métro (le jeu des lumières est incroyablement maîtrisé). Le duo des sœurs fonctionne toujours aussi bien et l’absence de Neve Campbell ne se fait pas du tout ressentir. La révélation des coupables est bien amenée et le mobile des tueurs n’est pas ridicule, cette fois (même si ça fait un peu redite dans la saga). Et la violence est bien plus graphique que dans le 5 (un -12 avec avertissement, voire un -16, aurait été clairement justifié). Pour moi, « Scream VI » est une belle réussite.

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L’expérience Almodóvar : 6,5/10

Le célèbre réalisateur madrilène nous offre deux moyens-métrages à son image. Personnellement, je les considère comme des bonus bienvenus, bien qu’imparfaits, dans sa filmographie,

STRANGE WAY OF LIFE : 6/10

Le duo Ethan Hawke/Pedro Pascal fonctionne bien et le cadre du Far West renforce la tension sexuelle ambiante entre leurs personnages. Mais j’ai trouvé que ce premier moyen-métrage se terminait avec un goût d’inachevé.

LA VOIX HUMAINE : 7/10

Au début, je ne savais pas vraiment où Pedro Almodóvar et Tilda Swinton voulaient nous emmener. Cependant, quand arrive le monologue de Swinton au téléphone, j’ai apprécié ce récit douloureux sous fond de rupture amoureuse. De plus, le décor et les costumes apportent vraiment un côté décalé/loufoque à l’ensemble.

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Oppenheimer : 7/10

J’ai lu par-ci, par-là que ce film était trop long et trop bavard. Personnellement, je n’ai pas vu les 3 h passer. D’une, parce qu’il faut bien s’accrocher pour suivre ce qui se passe à l’écran (du coup, le temps défile à toute vitesse). De deux, parce que Christopher Nolan parvient à susciter notre intérêt en instaurant des moments de grande tension dans son intrigue. De trois, parce que la bande originale de Ludwig Göransson, les effets sonores et les effets visuels font de ce biopic un spectacle hollywoodien grandiose. Néanmoins, j’ai eu du mal à m’attacher au personnage d’Oppenheimer (même si le film nous le présentera comme une victime, à la fin) et à savoir qui était qui parmi celles et ceux qui ont gravité autour d’Oppenheimer (Nolan s’est d’ailleurs offert un véritable défilé d’acteurs). En conclusion, ce nouveau Christopher Nolan ne m’a pas déçu.

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Le Géant de fer : 7,5/10

Ça faisait des années que j’avais envie de voir ce film d’animation culte. Et après l’avoir regardé, je pense que je ne l’aurais pas aimé à l’époque de sa sortie. En effet, l’œuvre de Brad Bird — réalisateur de « Les Indestructibles », « Ratatouille » et « Tomorrowland » — était clairement en avance sur son temps et peut donc rivaliser sans mal avec les films de science-fiction actuels (et les vieux également). De plus, même s’il y a des blagues un peu « pipi caca prout », je trouve qu’il vise aussi bien les enfants que les adultes. De plus, il n’y a pas mal de références à la culture geek (cf. les comics du jeune héros) et la fin n’est forcément pas attendue (surtout dans un divertissement comme celui-là). Concernant les personnages, je les trouve tous attachants, tandis que les rapports qu’entretient Hogarth avec sa mère, Dean (son père de substitution) et le géant sont touchants à mes yeux. Enfin, l’animation est vraiment propre et les effets spéciaux sont grandioses (surtout pour l’époque). Je confirme donc les dires à propos du « Géant de fer » de Brad Bird : c’est un bijou de l’animation.

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La Ferme se rebelle : 5/10

Ce film d’animation est considéré comme l’un des pires produits et réalisés par Disney. Personnellement, je n’irais pas jusque-là. « La Ferme se rebelle » se laisse regarder : l’histoire est assez originale, le trio principal fonctionne bien, les chansons s’écoutent, certains gags font sourire… Mais voilà, l’animation n’est pas des plus soignées et le film s’adresse clairement aux enfants (les adultes s’ennuieront ferme, à mon avis). Et pour moi, il a plus la carrure d’un me suite DisneyToon que d’un véritable classique Disney (je ne comprends pas sa sortie en salle, encore moins son budget de 110 millions de dollars). Un long-métrage oubliable, en somme.

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Reality : 8,5/10

La bande-annonce de ce film m’intriguait déjà beaucoup, de même que son synopsis. Dans les deux cas, il y avait une aura de mystère qui me donnait envie d’en savoir plus sur cette femme nommée Reality et sur ce qu’il lui était arrivé. J’ai donc regardé « Reality » de Tina Satter hier soir et j’ai vraiment beaucoup aimé ! Dès le début, on se demande ce qu’il va advenir de l’héroïne et ce que lui veulent ces fameux deux agents du FBI. La moindre ligne de dialogue, aussi simple et bateau soit-elle, nous angoisse et nous fait poser mille questions. Limite on se croirait dans une pièce de théâtre (alors que le tout provient directement de l’enregistrement de l’interrogatoire de la vraie Reality Winner). Ajoutez à cela la mise en scène et le cadrage qui viennent renforcer l’étau se refermant sur Reality, de même que les effets sonores qui traduisent l’angoisse grandissante du personnage. Le film ne dure que 1 h 20, pourtant on a l’impression de courir un marathon, tant cet interrogatoire est intense et chargé en révélations. De plus, on y croit vraiment grâce à l’interprétation magistrale de l’actrice de Sydney Sweeney, qui donne tout ce qu’elle a dans ce rôle pas facile à jouer. Josh Hamilton et Marchant Davis, les deux agents du FBI à l’écran, s’en sortent également à merveille. Pour son premier long-métrage, Tina Satter frappe fort et gageons qu’une grande carrière de réalisatrice l’attend.

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