
Bonjour tout le monde ! Après Superman, je vous parle du second film que j’ai vu le mois dernier : Freakier Friday (ou Freaky Friday 2 : Encore dans la peau de ma mère en version française). Pour cette suite, Mark Waters laisse place à Nisha Ganatra, qui a la lourde tâche de faire renaître le duo tant iconique des années 2000 formé par Lindsay Lohan et Jamie Lee Curtis. Et autant vous le dire de suite : le pari est relevé avec brio !
Bon, mon avis sera très subjectif pour cette suite que j’attendais clairement comme le Messie. Déjà, parce que j’adore Lindsay Lohan et que j’étais tellement heureux de la revoir au cinéma. Ensuite, car le premier Freaky Friday fait partie des films qui ont bercé mon adolescence (et de mes films préférés tout court, d’ailleurs). Je le connais même par cœur, c’est vous dire. Néanmoins, je n’attendais pas que sa suite soit aussi excellente et parfaite, juste qu’elle me divertisse comme son prédécesseur. Ce qui est le cas. Mais le film ne se contente pas d’être un copié/collé : il fait savamment du neuf avec du vieux avec des petits clins d’œil par-ci, par-là au premier volet.
Si Lindsay Lohan et Jamie Lee Curtis changent de nouveau de corps, elles ne sont désormais plus seules : les jeunes Julia Butters et Sophia Hammons se joignent à elles pour encore plus d’humour, d’émotion et même un peu d’action. Ces deux dernières s’en sortent vraiment bien, que ce soit en adolescentes en pleine crise comme en adultes responsables (et en pleine crise aussi). Pour moi, ce sont deux belles révélations sur grand écran (et derrière le micro, puisque Julia Butters pousse la chansonnette aux côtés de Lindsay Lohan à la fin du film). Mais évidemment, les deux vraies stars du film sont Lindsay et Jamie Lee Curtis.

On sent qu’elles sont heureuses d’être là et de se retrouver dans leurs rôles respectifs. La première incarne désormais une maman célibataire à l’écran, donc bien plus mature (tandis que sa fille est une mini elle au même âge, en quelque sorte). La seconde joue une grand-mère un peu trop envahissante, dans le sens où Tess ne laisse pas Anna exercer son rôle de mère auprès de Harper. Et quand elles jouent les adolescentes, ça se voit qu’elles s’amusent beaucoup. Cette suite est d’ailleurs bourrée d’humour et j’ai ri tout du long.
On retrouve également avec plaisir les acteurs du premier : Chad Michael Murray, Ryan Malgarini (le frère d’Anna), Mark Harmon, Christina Vidal et Haley Hudson (du groupe fictif Pink Slip), Stephen Tobolowsky (l’ancien prof d’anglais détestable d’Anna), Lucille Soong et Rosalind Chao (celles qui avaient jeté le sort à Anna et Tess dans le un). Même si certains n’apparaissent que trois secondes, ça fait chaud au cœur de les revoir tous réunis. Ajoutons Manny Jacinto dans le rôle inédit d’Eric, le futur mari d’Anna, où il montre une autre facette de son talent de comédien (après avoir excellé en abruti né dans The Good Place).
Au niveau du film en lui-même, il n’y a pas grand-chose à dire. La réalisation est classique, même si les plans à la plage sont plutôt jolis et étincelants à la caméra. Les effets spéciaux des échanges de corps sont cheaps, si on les compare à ceux du premier (qui étaient simples, certes, mais efficaces). Quant au scénario, il est clairement attendu. Vu que c’est une comédie estampillée Disney (donc, plein de bons sentiments), ce n’est pas gênant. Enfin, un élément m’a fait plaisir : l’absence de wokisme (hormis une réplique de Lindsay Lohan placée en plein milieu du film, histoire de). Disney semble enfin avoir compris que ça n’intéressait pas le grand public, et tant mieux !

Enfin, la bande originale est « pauvre » en comparaison de celle du premier : on a seulement cinq titres ici (là où le premier en avait une bonne quinzaine). Et deux d’entre eux sont des reprises : Take Me Away (réinterprété par Pink Slip) et Ultimate par The Beaches (pour ma part, je trouve cette nouvelle version fade et j’aurais préféré que Lindsay la rechante). Heureusement, cette dernière nous propose une nouvelle chanson qui est Baby : une belle déclaration d’amour d’une mère à sa fille. Si la version acoustique et le duo avec Julia Butters tombent sous le sens, le remix « Beach » est anecdotique. Enfin, les deux autres morceaux (Better Than The Last One et One Fine Day) sont sympas. Bref, je suis un peu déçu de la musique qui donne l’impression de passer au second plan ici (alors qu’Anna travaille justement dans ce milieu).
Pour résumer, cette suite de Freaky Friday fait vraiment du bien au moral. C’est léger, frais et drôle, pile ce qu’il faut pour débrancher son cerveau et se détendre. Si vous avez aimé le premier, vous aimerez celui-là à coup sûr.
En bonus : le bêtisier durant le générique de fin est sympa, donc ne quittez pas la salle de cinéma de suite !