L’année 2014 se clôt petit à petit. On en profite alors pour voir les toutes dernières sorties annuelles, entre deux fêtes. Et, en cette avant-dernière semaine de Décembre, j’ai choisi d’aller regarder Exodus – Gods and Kings, le dernier film de Ridley Scott.
Peut-on dire que celui-ci a su remonter la pente, après la déception Cartel ? Il l’a fait, mais à moitié. Car son nouveau péplum n’est pas vraiment un film/blockbuster inoubliable, comme on aurait pu le penser. Disons que si on enlève les acteurs (Christian Bale et Joel Edgerton en tête) et la bande originale d’Alberto Iglesias (même si ce n’est pas sa meilleure composition musicale), il ne reste plus grand chose, voire plus rien. La mise en scène n’est pas suffisamment grandiose pour qu’on s’y attarde (mise à part la scène finale de la Mer Rouge). Le scénario est trop fouillis, ce qui nous empêche, par ailleurs, de bien comprendre l’histoire (même en la connaissant déjà). Les personnages, quant à eux, ne sont pas assez travaillés : la relation Moïse/Ramsès est peu développée, tandis que le couple Moïse/Séphora n’est pas assez romantique pour qu’on croie à leur histoire d’amour. Enfin, la photographie souffre de la banalité (alors qu’il y avait de quoi faire !).
Exodus n’est pourtant pas un film qui traîne en longueur, bizarrement. Mais les éléments suscités font qu’on s’en détache, malgré nos efforts pour s’intéresser à ce spectacle.
Pour le dire vulgairement : un pétard mouillé.