Attention : chef d’œuvre en vue ! C’est dingue ce que Kristen Stewart sait choisir ses projets post-Twilight ! Même si ses derniers films ne font pas toujours l’unanimité auprès du public et de la critique, ils ont toujours du succès chez moi ! Et Equals ne déroge pas à la règle ! Mieux : pour moi, il réussit le pari de mettre en scène une histoire d’Amour interdite au sein d’une société dystopique, qui marche aisément sur les traces de Divergente et autre The Giver.
Dans Equals, les sentiments humains sont interdits et considérés comme une maladie mortelle, à l’image de la Braise dans Le Labyrinthe. Ces derniers ont, en effet, provoqué une guerre qui a détruit le monde, menant ainsi à la naissance d’une société post-apocalyptique, où chacun doit rester à sa place et ne surtout pas tomber amoureux (au risque d’enfanter « illégitimement »). C’est le postulat de l’œuvre de Drake Doremus et, malgré le fait qu’il soit vu et revu, il tient la route. En plus de ça, la mise en scène, le jeu d’acteur et la photographie font de ce film une belle réussite.
Ce qui m’a le plus frappé dans Equals, c’est l’utilisation des couleurs pour dépeindre cette société futuriste ô combien proche de la nôtre. Il y a le blanc en premier lieu : cette couleur à la fois froide et apaisante, qui signifie que tout est parfait et aseptisé (mais trop oppressant). Après, il y a le bleu, qui illustre les premiers instants intimes de Silas et Nia : de la froideur et de la distance, mais également la peur d’aimer. Pour finir, les tons évoluent vers un ensemble plus orangé, pour souligner la chaleur et la douceur de leur romance. Pour conclure ce paragraphe, je dirais que c’est assez rare que la photographie joue un rôle essentiel dans le développement de l’intrigue principale d’un film. Et ici, elle le joue bien.
La mise en scène, elle, se veut être presque étouffante au début. En partie à cause de cette couleur blanche propre et faussée. Elle l’est aussi par rapport à la manière dont on nous présente le virus SOS. Parce que ce virus est associé aux sentiments humains, rien que ça ! On a alors cette étrange réaction : d’un côté, on craint pour le personnage de Silas et, de l’autre, on veut savoir ce que fait cette fameuse maladie. Et une fois que la maladie a évolué, il y a ce contraste intéressant entre la poignée de « survivants » et le reste des habitants. Là encore, on pense à Divergente et au Passeur, tant les scénarios sont similaires. Ainsi, Drake Doremus réussit à faire du neuf avec du vieux.
Les acteurs sont également brillants en tout point. Que ce soit les têtes d’affiche (Stewart et Hoult) comme le casting secondaire (Guy Pearce et Jacki Weaver, notamment). C’est très difficile de jouer des personnages aussi froids et peu expressifs dans l’âme, mais ils y arrivent. Et leurs prestances respectives font qu’il y a un gros sentiment de suspense durant le dernier quart d’heure du film : à savoir si, oui ou non, ils vont s’en sortir. Ça m’a d’ailleurs fait du bien d’être autant happé par une histoire de ce genre.
Je vous l’avais dit : Equals est un pur chef d’œuvre, qui mérite beaucoup plus que ses 32% sur Rotten Tomatoes. Il est cependant passé inaperçu et c’est bien dommage…
C’est pas l’adaptation d’un livre ? Je te demande ça car il me semble que dans les ebook que je me suis pris récemment il y a une histoire de sentiments interdit mais le titre du livre n’est pas equals…
N’empêche l’histoire à l’air très intéressante ❤️
Si ! Mais je ne connais pas le titre du livre en français !
Hello et merci pour ton commentaire ! Ça fait plaisir des commentaires comme le tien qui sont encourageants ! Je te conseille ce film vivement, il est très intéressant de tous les points de vue selon moi ! À bientôt j’espère ! 😊