Premier film de la semaine : la première réalisation de Joseph Gordon-Levitt, acteur que j’affectionne beaucoup. Et son film Don Jon est une jolie réussite, avec ses qualités et ses défauts.
Au niveau des qualités, soulignons le jeu d’acteur de Gordon-Levitt, qui nous prouve, encore une fois, qu’il peut interpréter n’importe quel type de rôle. C’est comme si il avait eu ce caractère macho depuis toujours (alors que, il y a quelques années, on aurait vraiment cru qu’il était un amoureux transi dans (500) Days of Summer). Scarlett Johansson, elle, excelle en femme qui veut contrôler le moindre détail de la vie de son cher et tendre (en femme détestable, autrement dit). D’ailleurs, j’ai tellement aimé son personnage que j’ai regretté son « absence » dans la dernière partie du film.
Don Jon est également chargé en répétitions dans les scènes et dans les plans, mais c’est ce qui fait son charme (j’ai particulièrement aimé le petit son qui précède la séquence dans laquelle Jon regarde son porno). Et puis, il y a l’humour qui constitue la majeure partie du film, grâce aux dialogues savoureux écrits par M. Gordon-Levitt lui-même.
Côté défauts, Joseph a exagéré, selon moi, la caricature du film romantique (même si c’était louable). Le film a tendance à s’éterniser vers la fin (alors qu’il ne fait qu’une heure et demie). Enfin, j’ai trouvé le personnage de Julianne Moore assez inutile (même si elle permet au héros de trouver, enfin, une certaine stabilité sur le plan sentimental).
Pour un premier essai derrière la caméra, c’est plutôt convaincant !