Après un deuxième épisode plein d’humour et un spin-off trop enfantin, Gru, sa famille et les minions sont de retour dans Despicable Me 3 (ou Moi, Moche et Méchant 3 en VF) ! La suite de trop ? C’est ce que j’ai pensé durant la première demi-heure du film conjointement réalisé par Pierre Coffin, Kyle Balda et Éric Guillon. Mais heureusement, l’esprit de la franchise reste intact !
Au début, j’avais peur qu’ils refassent les mêmes erreurs que pour Les Minions, tant l’humour était trop orienté pour les enfants. Je sentais également malvenu et peu crédible les références faites aux 80’s, via le méchant caricatural qu’est Balthazar Bratt. La bande originale est d’ailleurs remplie des gros hits de l’époque (Madonna, Michael Jackson, Nena, a-ha), ce qui n’est finalement pas pour me déplaire. L’intrigue rend également son scénario prévisible du début à sa fin. Or, c’est sans compter sur la psychologie des personnages qui est renforcée dans ce troisième volet.
En effet, les relations entre eux sont plus travaillées que dans Moi, Moche et Méchant 2. Comme toujours, on a droit à des sous-intrigues qui concernent les filles adoptives de Gru et sa femme Lucy. Le méchant du film, quant à lui, s’avère être finalement sympathique, tant il représente bien le côté « décalé », voire « dépassé », des années 80. Enfin, on a plaisir à faire la connaissance de Dru, et quelque chose me dit qu’il y a des choses à raconter sur lui. Ajoutez de l’action et de l’humour (qui fera sourire petits et grands), rendant ainsi le long-métrage d’animation homogène dans l’ensemble.
En conclusion, Despicable Me 3 conserve l’ambiance de ses prédécesseurs, en tournant un peu en rond cependant. Je pense qu’il y a encore des choses à développer sur cet univers, mais il faudra que les réalisateurs se renouvellent pour ce faire.
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