[CINÉMA] Comme un prince

Je n’avais pas du tout prévu de voir ce film — je voulais revoir le dernier Hunger Games avant qu’il soit plus à l’affiche, mais le projecteur de la salle était en panne. Mais comme la caissière du cinéma m’a fait part des bons retours des spectateurs sur cette comédie, j’ai donc pris mon ticket pour Comme un prince d’Ali Marhyar. Et je dois vous dire que j’ai passé un bon moment pendant 1 h 30 !

Certes, tout n’est pas parfait dans ce film — j’y reviendrai après. Mais dans l’ensemble, c’est un bon divertissement drôle et bon enfant. Si certaines blagues et répliques ont pu me faire grincer des dents, le long-métrage d’Ali Marhyar évite pourtant le piège de la vulgarité. J’ai d’ailleurs beaucoup ri comme j’ai été beaucoup ému par les personnages, qui ont une super dynamique entre eux. Évidemment, le scénario est prévisible et le happy-end se voit à des kilomètres. Mais personnellement, ça ne m’a pas empêché d’apprécier mon visionnage de Comme un prince.

C’est également la première fois que je vois Ahmed Sylla en tête d’affiche d’un long-métrage. Et force est de constater qu’il est très crédible dans son personnage. Il arrive à le rendre attachant tout en le faisant évoluer au fil de l’histoire. Mais je dois avouer que son côté « jeune renoi de la cité qui ne veut rien branler et passe pour un inculte après des Blancs » m’a agacé. Bon ça, c’est un problème de représentation qui est inhérent au cinéma de manière générale : soit on rabaisse les Noirs par rapport aux Blancs, soit on les valorise par rapport à ces derniers. Ce serait bien qu’on trouve enfin un juste milieu dans les films et séries, en mettant en scène des personnages noirs sans tous les clichés qui vont avec. Pour en revenir au film, le personnage d’Ahmed Sylla a (heureusement) beaucoup de qualités qui compensent ce point négatif.

J’ai beaucoup aimé le reste du casting, surtout Mallory Wanecque et Julia Piaton. La première est terriblement touchante en adolescente désabusée et abandonnée de tous. La seconde, elle, fait un excellent love interest pour le personnage d’Ahmed Sylla. Ce dernier parvient ainsi à bien interagir respectivement avec l’une et l’autre. Ça lui permet de vraiment se remettre en question et de trouver un nouveau sens à sa vie, après sa déconvenue dans la boxe.

Pour son premier film, Ali Marhyar s’en sort plutôt bien. Reste simplement ce problème d’écriture du héros principal. Même si ce dernier dénonce le racisme ordinaire dont il est victime, ce souci aurait pu être évité à mon sens. De plus, l’histoire ne creuse pas assez certaines thématiques et ça laisse une impression d’inachevé. Malgré tout, ce long-métrage reste efficace en termes d’humour et d’émotion.

Et vous, avez-vous la comédie Comme un prince? Si oui, l’avez-vous aimée ? Donnez-moi votre avis en commentaire !

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