Avant d’aller voir ce troisième volet de la saga de Cédric Klapisch, entamée en 2002 avec L’Auberge Espagnole, j’ai fait une séance de rattrapage en regardant Les Poupées Russes, histoire d’être à jour. Que j’ai d’ailleurs bien aimé. Alors, quid de ce Casse-Tête Chinois, troisième film d’une saga qu’on pensait terminée depuis bien longtemps ?
Eh bien, il est à la hauteur de son prédécesseur, en restant un cran légèrement en-dessous du premier, cependant. Je l’ai trouvé un peu plus niais que les deux autres (surtout le couple Romain Duris/Audrey Tautou) et, en même temps, je trouve que les personnages ont encore bien évolué, ce qui donne à l’ensemble un aspect davantage mature. Encore une fois, on voyage, cette fois à New York, et on prend ainsi beaucoup de plaisir à suivre les galères de Xavier. Et, une fois n’est pas coutume, on se marre bien !
Entre des photos de mariage fake et des séances chez un agent de l’immigration pas forcément commode, en passant par une Martine qui nous rend hilares lorsqu’elle parle le mandarin, nous ne sommes pas déçus ! Sans oublier la courte séance de branlette à l’hôpital (pour ce qui est de la musique en fond sonore, je n’en connais pas le titre, hélas).
En outre, ce troisième opus confirme définitivement mon attachement pour le couple de Xavier/Martine. Je trouve qu’il y a vraiment une belle alchimie entre ces deux-là, bien plus qu’entre Xavier et Wendy. En revanche, j’ai été agacé par le personnage de Cécile de France, qui exagère trop sa crise de la quarantaine.
Enfin, on ne change pas une équipe qui gagne, puisque les acteurs sont toujours aussi bons. Je regrette juste de ne pas avoir retrouvé le reste du casting des deux précédents volets.
En résumé, une réussite qui vient clore (?) une saga décidément bonne.