Depuis quelques semaines, un « nouveau » rappeur fait le buzz sur Internet. « Nouveau », car il avait déjà sorti un EP de sept titres en 2006, intitulé Get Into It. Trois ans plus tard, il sort Watch My Mouth, son premier vrai album, qui contient des inédits et des titres tirés de son opus précédent. Cette année, il a sorti Ice Cream Truck, son nouveau single dont le clip fait fureur sur la toile.
En 2008, débarque Katy Perry, pin-up des temps modernes qui fait un carton monstre avec ses deux premiers singles, I Kissed a Girl et Hot N’Cold. L’album One of the Boys, lui, se vendra à près de trois millions d’exemplaires, soit un score honorable pour une artiste débutante comme elle. À cette époque, on ne la voit que comme une one-hit wonder, qui ne fera pas long feu. Même moi, pour vous le dire. C’est dire si nous avons eu tort.
Comme 2009, 2010 voit son lot de superstars faire leur come-back, avec plus ou moins de succès. Après la régression phénoménale de Xtina, et la surprise Miley Cyrus (qui nous a livré sans aucun doute un des meilleurs albums pop de l’année en cours), c’est au tour de Kylie Minogue de réapparaître sur le devant la scène. Forcément, on s’attendait à du très lourd (on parle quand même d’une des grandes dames de la pop music !) : des tubes dignes de son précédent opus, X, en somme. Mais quand on écoute son Aphrodite, on se dit que la crise n’a pas dû qu’atteindre seulement les ventes : elle a aussi atteint l’inspiration et la créativité artistique de pas mal de monde, Kylie y compris.
Après Foundations qui a rythmé l’été 2007 et un délicieux Pumkin Soup qu’on ne se lasse pas d’écouter, la pétillante Kate Nash revient avec un deuxième album, composé de titres tous aussi funs et enfantins que les deux cités ci-dessus. Ayant été refroidi par Made of Bricks, My Best Friend is You m’a pourtant enchanté au plus haut point, tant il transpire la joie et le bonheur.
Qu’on se le dise : avant, je ne m’intéressais même pas à Miley Cyrus. Ses deux premiers albums étaient très nuls, sa série Hannah Montana était franchement risible (jamais je n’ai vu des acteurs autant surjouer), et je la voyais vite finir aux oubliettes, comme sa collègue Hilary Duff (qui peine aujourd’hui à retrouver sa notoriété d’antan). Mais voilà, quand on sort une chanson aussi inattendue que Can’t Be Tamed, ça éveille forcément un peu notre curiosité.
La première écoute m’avait à moitié convaincu. Aujourd’hui, Travelling like the Light est en passe de devenir un de mes albums de chevet. Si bien que je n’arrive pas toujours pas à comprendre comment cette perle de la musique contemporaine a-t-elle pu flopper au Royaume-Uni, là elle aurait pourtant pu cartonner justement, VV Brown étant un peu semblable à Amy Winehouse ou encore Duffy, et également une artiste à part. Pour une fois, ce n’est pas l’U.K. qui a eu du flair, mais bel et bien les Français (alors que d’habitude, c’est le contraire).
Un album où chantent Marion Cotillard, Penélope Cruz et Nicole Kidman (pour ne citer que les stars les plus prestigieuses de Nine), ça vous tente ? Personnellement, après en avoir fait la découverte, j’ai fini par le trouver alléchant, tellement qu’à présent, je ne peux plus m’en passer. Il faut dire aussi que la qualité prime beaucoup sur cette bande originale (et il faut souligner que c’est très rare en général).
Christina Aguilera fait partie de ces artistes qui, même si elle nous a agacés maintes et maintes fois avec sa voix gueularde, parviennent à créer l’événement à chaque nouvel album. Parce qu’elle est aujourd’hui une des rares à se réinventer sans cesse, à l’image d’une Madonna toujours aussi surprenante. Sa future reconversion dans l’électro était alléchante et la connaissant, on était en droit de s’attendre à quelque de chose de très très grand. Mais voilà, lorsqu’on écoute Bionic, on est vraiment loin du compte.
C’était sans doute le come-back le plus improbable, celui qu’on n’attendait pas. À vrai dire, depuis le gros flop de Psychédélices (album faiblard, soit dit en passant), on pensait Alizée finie pour de bon. Mais on avait aussi l’espoir qu’elle revienne nous chanter des titres coquins concoctés par sa marraine Migraine Mylène Farmer et son acolyte Laurant Boutonnat. Faut dire que c’était le bon vieux temps, lorsqu’elle interprétait innocemment Moi… Lolita (criant partout que ce n’était pas de sa faute si tous les garçons bavaient devant elle), ou encore Gourmandises (dans un clip tout aussi délicieux que la chanson, avec des lèvres et des yeux en gros plans, rien que pour le plaisir des regards un peu pervers). Aujourd’hui, celle pour qui le vent a cessé de souffler tente tant bien que mal de surfer sur la vague de son succès d’antan, mais L’alizé n’est plus désormais.
Encore un groupe qui risque sûrement de passer à la trappe, après des années de bons et loyaux services. La raison principale est l’éviction (injustifiée) de Keisha, soit le dernier membre originel des Sugababes. Désormais, les Sugababes ne sont plus, et ce sont donc trois chanteuses qui continuent d’officier sous ce nom. Cependant, est-ce une autre raison de condamner d’avance Sweet 7, le septième album du girlsband ? À vrai dire, pas vraiment, tant certains titres s’avèrent être efficaces. Ces derniers sont pourtant loin de démontrer le bon savoir-faire d’Heidi et de ses copines.